Author: | Alphonse Daudet | ISBN: | 1230000276165 |
Publisher: | NA | Publication: | October 23, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Alphonse Daudet |
ISBN: | 1230000276165 |
Publisher: | NA |
Publication: | October 23, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: De chaque côté, des maisons très hautes, avec des fenêtres de casernes, des vitres troubles, sans rideaux, des maisons de journaliers, d’ouvriers en chambre, des hôtels de maçons et des garnis à la nuit.
Au rez-de-chaussée, des boutiques. Beaucoup de charcutiers, de marchands de marrons ; des boulangeries de gros pain, une boucherie de viandes violettes et jaunes.
Pas d’équipages dans la rue, de falbalas, ni de flâneurs sur les trottoirs, – mais des marchands de quatre saisons criant le rebut des Halles, et une bousculade d’ouvriers sortant des fabriques, la blouse roulée sous le bras.
C’est le huit du mois, jour où les pauvres payent leur terme, où les propriétaires, las d’attendre, mettent la misère à la porte.
C’est le jour où l’on voit passer dans des carrioles des déménagements de lits de fer et de tables boiteuses, entassés les pieds en l’air, avec les matelas éventrés et la batterie de cuisine
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: De chaque côté, des maisons très hautes, avec des fenêtres de casernes, des vitres troubles, sans rideaux, des maisons de journaliers, d’ouvriers en chambre, des hôtels de maçons et des garnis à la nuit.
Au rez-de-chaussée, des boutiques. Beaucoup de charcutiers, de marchands de marrons ; des boulangeries de gros pain, une boucherie de viandes violettes et jaunes.
Pas d’équipages dans la rue, de falbalas, ni de flâneurs sur les trottoirs, – mais des marchands de quatre saisons criant le rebut des Halles, et une bousculade d’ouvriers sortant des fabriques, la blouse roulée sous le bras.
C’est le huit du mois, jour où les pauvres payent leur terme, où les propriétaires, las d’attendre, mettent la misère à la porte.
C’est le jour où l’on voit passer dans des carrioles des déménagements de lits de fer et de tables boiteuses, entassés les pieds en l’air, avec les matelas éventrés et la batterie de cuisine