Author: | Arthur Conan Doyle | ISBN: | 1230000277193 |
Publisher: | NA | Publication: | October 28, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Arthur Conan Doyle |
ISBN: | 1230000277193 |
Publisher: | NA |
Publication: | October 28, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé. µ
Extrait: L’employé de l’agent de change
Peu de temps après mon mariage, j’avais acheté une clientèle dans le quartier de Paddington. Le vieux M. Farquhar, qui me l’avait cédée, avait été autrefois un excellent praticien de médecine générale ; mais son âge, compliqué d’un mal qui ressemblait à la danse de Saint-Guy, avait éloigné les patients de son cabinet. Rien d’anormal, n’est-ce pas, à ce que le public parte du principe que l’homme qui fait profession de soigner autrui doit être lui-même en bonne santé ? Beaucoup de gens se méfient du médecin dont les remèdes sont inefficaces pour son propre cas. Au fur et à mesure que déclinait mon prédécesseur, sa clientèle tombait. Quand je pris sa succession, elle était descendue de mille deux cents consultations annuelles à trois cents. Toutefois j’étais jeune, plein d’énergie, et j’avais confiance : quelques années, j’en étais sûr, me suffiraient pour remonter la pente.
Au cours des trois mois qui suivirent mon installation, je ne bougeai de chez moi que pour visiter mes malades ; je vis donc rarement mon ami Sherlock Holmes, qui ne se déplaçait presque jamais en dehors de ses affaires, puisque de mon côté j’étais trop occupé pour me rendre dans Baker Street. Aussi fus-je surpris, certain matin de juin, lorsque, assis en train de lire la Gazette médicale anglaise après mon petit déjeuner, j’entendis la sonnette bientôt suivie de la voix aiguë, presque stridente, de mon vieux camarade.
– Ah ! mon cher Watson ! s’écria-t-il en pénétrant dans le
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé. µ
Extrait: L’employé de l’agent de change
Peu de temps après mon mariage, j’avais acheté une clientèle dans le quartier de Paddington. Le vieux M. Farquhar, qui me l’avait cédée, avait été autrefois un excellent praticien de médecine générale ; mais son âge, compliqué d’un mal qui ressemblait à la danse de Saint-Guy, avait éloigné les patients de son cabinet. Rien d’anormal, n’est-ce pas, à ce que le public parte du principe que l’homme qui fait profession de soigner autrui doit être lui-même en bonne santé ? Beaucoup de gens se méfient du médecin dont les remèdes sont inefficaces pour son propre cas. Au fur et à mesure que déclinait mon prédécesseur, sa clientèle tombait. Quand je pris sa succession, elle était descendue de mille deux cents consultations annuelles à trois cents. Toutefois j’étais jeune, plein d’énergie, et j’avais confiance : quelques années, j’en étais sûr, me suffiraient pour remonter la pente.
Au cours des trois mois qui suivirent mon installation, je ne bougeai de chez moi que pour visiter mes malades ; je vis donc rarement mon ami Sherlock Holmes, qui ne se déplaçait presque jamais en dehors de ses affaires, puisque de mon côté j’étais trop occupé pour me rendre dans Baker Street. Aussi fus-je surpris, certain matin de juin, lorsque, assis en train de lire la Gazette médicale anglaise après mon petit déjeuner, j’entendis la sonnette bientôt suivie de la voix aiguë, presque stridente, de mon vieux camarade.
– Ah ! mon cher Watson ! s’écria-t-il en pénétrant dans le