Author: | Collectif | ISBN: | 9782918887423 |
Publisher: | Publications du Centre Jean Bérard | Publication: | July 3, 2017 |
Imprint: | Publications du Centre Jean Bérard | Language: | French |
Author: | Collectif |
ISBN: | 9782918887423 |
Publisher: | Publications du Centre Jean Bérard |
Publication: | July 3, 2017 |
Imprint: | Publications du Centre Jean Bérard |
Language: | French |
Mes premiers mots seront de bienvenue et de gratitude. Ils s’adressent également à tous : à qui vient de loin, et pour la première fois, au Centre Jean Bérard, mais aussi à tous ceux qui sont désormais les habitués de ces réunions.Le Centre Jean Bérard, vous le savez, a un peu plus de dix ans d’existence. Naples a toujours été et reste à mes yeux un lieu privilégié de rencontre pour tous ceux qui travaillent sur la colonisation grecque, et plus spécialement en Occident, parce que, grâce à un concours heureux d.e circonstances, à la présence et à l’amitié d’un certain nombre de personnes (et je dois citer ici au moins le nom d’E. Lepore sans qui rien de ce qui a été fait n’aurait été possible), ces rencontres ont à chaque fois fourni l’occasion d’une véritable confrontation de faits, d’idées, avec ces discussions, parfois vives mais toujours amicales, qui sont la condition même du progrès de nos connaissances. Bref ces colloques n’ont jamais été une juxtaposition de monologues : ils ont voulu créer les conditions favorables d’un véritable dialogue.Je souligne ce mot, parce que le thème qui va nous occuper pendant ces deux jours avait fait l’objet d’un premier dialogue « l’incontro di studi sugli inizi della colonizzazione greca in Occidente », qui avait eu lieu en février-mars 1968 à Naples et à Ischia. « Nello sforzo di ottenere un vero e proprio dialogo, evitando i rischi dell’accademia, si è cercato di individuare alcuni pochi argomenti, enunciandoli in maniera che è parsa stimolante, e rigorosamente circoscritta », avait dit, en ouvrant nos débats, Bruno d’Agostino.
Mes premiers mots seront de bienvenue et de gratitude. Ils s’adressent également à tous : à qui vient de loin, et pour la première fois, au Centre Jean Bérard, mais aussi à tous ceux qui sont désormais les habitués de ces réunions.Le Centre Jean Bérard, vous le savez, a un peu plus de dix ans d’existence. Naples a toujours été et reste à mes yeux un lieu privilégié de rencontre pour tous ceux qui travaillent sur la colonisation grecque, et plus spécialement en Occident, parce que, grâce à un concours heureux d.e circonstances, à la présence et à l’amitié d’un certain nombre de personnes (et je dois citer ici au moins le nom d’E. Lepore sans qui rien de ce qui a été fait n’aurait été possible), ces rencontres ont à chaque fois fourni l’occasion d’une véritable confrontation de faits, d’idées, avec ces discussions, parfois vives mais toujours amicales, qui sont la condition même du progrès de nos connaissances. Bref ces colloques n’ont jamais été une juxtaposition de monologues : ils ont voulu créer les conditions favorables d’un véritable dialogue.Je souligne ce mot, parce que le thème qui va nous occuper pendant ces deux jours avait fait l’objet d’un premier dialogue « l’incontro di studi sugli inizi della colonizzazione greca in Occidente », qui avait eu lieu en février-mars 1968 à Naples et à Ischia. « Nello sforzo di ottenere un vero e proprio dialogo, evitando i rischi dell’accademia, si è cercato di individuare alcuni pochi argomenti, enunciandoli in maniera che è parsa stimolante, e rigorosamente circoscritta », avait dit, en ouvrant nos débats, Bruno d’Agostino.