Author: | Wilkie Collins | ISBN: | 1230000262784 |
Publisher: | PRB | Publication: | August 24, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Wilkie Collins |
ISBN: | 1230000262784 |
Publisher: | PRB |
Publication: | August 24, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
La Femme en blanc - Wilkie Collins
William Wilkie Collins (1824 – 1889) est un écrivain britannique de l'époque victorienne, contemporain et ami de Charles Dickens.
La Femme en blanc est un roman policier britannique de Wilkie Collins, publié en 1860.
- Résumé :
Walter Hartright, un jeune professeur en art, vient en aide à une belle et mystérieuse femme toute de blanc vêtue. Il apprend peu après qu'il s'agit d'une folle échappée d'un asile. Le jour suivant, il se rend à Limmeridge House dans le Cumberland où il s'est vu offrir un emploi. Or, parmi ses nouveaux élèves, la jeune Laura Fairlie ressemble fort à la femme en blanc qu'il a déjà secourue...
- Extrait :
Il y a quelques années, je me trouvai faire partie de l’auditoire assemblé pour assister aux débats d’une affaire criminelle qui se jugeait à Londres.
Pendant que j’écoutais la procédure, laquelle n’avait aucune importance en elle-même, et ne m’a fourni aucun des personnages ou des incidents qu’on trouvera dans les pages ci-après, je fus frappé de la manière dramatique dont se déroulait l’histoire du crime alors soumis aux investigations de la magistrature, grâce aux dépositions successives des témoins entendus tour à tour. À mesure que chacun d’eux se levait pour fournir son fragment de relation personnelle, à mesure que, d’un bout à l’autre de l’instruction, chaque anneau séparé venait former avec les autres une chaîne continue d’irréfragable évidence, je sentais que mon attention était de plus en plus captivée ; je voyais qu’il en était de même chez les personnes qui m’entouraient ; et ce phénomène prenait une intensité toujours croissante, à mesure que la chaîne s’allongeait, à mesure qu’elle se tendait, à mesure qu’elle se rapprochait de ce qui, dans tout récit, est le point culminant.
Certainement, pensai-je, une série d’évènements romanesques se prêterait fort bien à une exposition comme celle-ci ; certainement, par les mêmes moyens que je vois employer ici, on ferait passer dans l’esprit du lecteur cette conviction, cette foi que je vois se produire grâce à la succession des témoignages individuels, si variés de forme, et pourtant si strictement « unifiés » par leur marche constante vers le même but. Plus j’y pensais, et plus un essai de ce genre m’apparaissait comme devant réussir. Aussi, quand le procès fut terminé, je rentrai chez moi bien déterminé à tenter l’aventure.
Mais quand il fallut donner une forme définie à la pensée qui m’avait préoccupé, je m’aperçus que la chose n’était point aussi facile que je l’avais crue. Elle offrait de sérieuses difficultés littéraires avec lesquelles, alors, mon expérience de romancier ne m’avait pas encore mis à même de lutter victorieusement. Je résolus d’attendre que j’eusse acquis, à un degré supérieur, la pratique de mon art; d’attendre que le temps et le hasard vinssent m’offrir une chance nouvelle. Voici comment cette chance m’arriva...
La Femme en blanc - Wilkie Collins
William Wilkie Collins (1824 – 1889) est un écrivain britannique de l'époque victorienne, contemporain et ami de Charles Dickens.
La Femme en blanc est un roman policier britannique de Wilkie Collins, publié en 1860.
- Résumé :
Walter Hartright, un jeune professeur en art, vient en aide à une belle et mystérieuse femme toute de blanc vêtue. Il apprend peu après qu'il s'agit d'une folle échappée d'un asile. Le jour suivant, il se rend à Limmeridge House dans le Cumberland où il s'est vu offrir un emploi. Or, parmi ses nouveaux élèves, la jeune Laura Fairlie ressemble fort à la femme en blanc qu'il a déjà secourue...
- Extrait :
Il y a quelques années, je me trouvai faire partie de l’auditoire assemblé pour assister aux débats d’une affaire criminelle qui se jugeait à Londres.
Pendant que j’écoutais la procédure, laquelle n’avait aucune importance en elle-même, et ne m’a fourni aucun des personnages ou des incidents qu’on trouvera dans les pages ci-après, je fus frappé de la manière dramatique dont se déroulait l’histoire du crime alors soumis aux investigations de la magistrature, grâce aux dépositions successives des témoins entendus tour à tour. À mesure que chacun d’eux se levait pour fournir son fragment de relation personnelle, à mesure que, d’un bout à l’autre de l’instruction, chaque anneau séparé venait former avec les autres une chaîne continue d’irréfragable évidence, je sentais que mon attention était de plus en plus captivée ; je voyais qu’il en était de même chez les personnes qui m’entouraient ; et ce phénomène prenait une intensité toujours croissante, à mesure que la chaîne s’allongeait, à mesure qu’elle se tendait, à mesure qu’elle se rapprochait de ce qui, dans tout récit, est le point culminant.
Certainement, pensai-je, une série d’évènements romanesques se prêterait fort bien à une exposition comme celle-ci ; certainement, par les mêmes moyens que je vois employer ici, on ferait passer dans l’esprit du lecteur cette conviction, cette foi que je vois se produire grâce à la succession des témoignages individuels, si variés de forme, et pourtant si strictement « unifiés » par leur marche constante vers le même but. Plus j’y pensais, et plus un essai de ce genre m’apparaissait comme devant réussir. Aussi, quand le procès fut terminé, je rentrai chez moi bien déterminé à tenter l’aventure.
Mais quand il fallut donner une forme définie à la pensée qui m’avait préoccupé, je m’aperçus que la chose n’était point aussi facile que je l’avais crue. Elle offrait de sérieuses difficultés littéraires avec lesquelles, alors, mon expérience de romancier ne m’avait pas encore mis à même de lutter victorieusement. Je résolus d’attendre que j’eusse acquis, à un degré supérieur, la pratique de mon art; d’attendre que le temps et le hasard vinssent m’offrir une chance nouvelle. Voici comment cette chance m’arriva...