Author: | Paul Féval | ISBN: | 1230000288412 |
Publisher: | PRB | Publication: | December 28, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Paul Féval |
ISBN: | 1230000288412 |
Publisher: | PRB |
Publication: | December 28, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Les Mystères de Londres est un roman noir de l'écrivain français Paul Féval (1816 - 1887).
Résumé :
Les Mystères de Londres de Paul Féval est un roman noir, très rythmé, riche en rebondissements, dans lequel les personnages sont reliés par un fil conducteur qui se laisse soupçonné et se dévoile dans la dernière partie.
L'histoire se déroule dans le Londres du XIXème siècle. Le marquis de Rio-Santo œuvre aussi bien dans la haute société que dans les bas-fonds londoniens, et tire les ficelles d'une société secrète...
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique et comporte les 4 volumes des Mystères de Londres :
- Première partie : Les Gentilshommes de la nuit
- Deuxième partie : La Fille du pendu
- Troisième partie : La Grande Famille
- Quatrième partie : Le Marquis de Rio-Santo
Extrait :
Un soir de novembre, — un soir de dimanche, — le bon capitaine Paddy O’Chrane était attablé devant un gigantesque verre de grog dans le parloir de la taverne The Crown’s Arms.
Comme il y a dans Londres un demi-cent de tavernes qui portent pour enseigne les Armes de la Couronne, nous ne croyons pas inutile de spécifier que l’établissement dont nous parlons ouvre ses quatre fenêtres, ornées de rideaux rouges, et sa porte qui surmonte un raide perron de cinq marches, dans Water-Street, au quartier de la Tour.
Quant au capitaine Paddy, c’était un Irlandais de six pieds de long sur six pouces de diamètre, vêtu d’un frac bleu à boutons noirs, d’une culotte chamois, bouclant sur des bas de filoselle, et chaussé de larges souliers non cirés.
De l’autre côté du parloir (the parlour ) s’asseyait un homme d’une quarantaine d’années, à la physionomie honnête et calme. Il portait un costume décent, sans prétentions à l’élégance, mais éloignant toute idée de gêne.
Ses yeux, immobiles et dilatés, avaient le regard fixe des yeux qui ne voient plus. Il venait parfois à la taverne, où il était connu sous le nom de Tyrrel l’Aveugle.
Mistress Burnett, la souveraine de céans, dont le trône était naturellement dans le comptoir, venait à de rares intervalles dire un mot gracieux au capitaine Paddy, qui, très évidemment, était un habitué de la maison.
Une fille de taverne se tenait debout entre les deux portes.
Cette fille eût fait sa fortune à ne rien faire, au temps où les artistes étaient des princes et payaient leurs modèles au poids de l’or. Elle était admirablement belle. Autour de son front, dont le profil rappelait la courbe idéale du dessin antique, il y avait comme une auréole de robuste et calme dignité. Ses longs cheveux, d’un noir de jais, tombaient en larges boucles sur ses épaules demi-nues. Sa taille, magnifique en ses contours, gardait une grâce latente, mais exquise, parmi sa vigueur hautaine, et ajoutait à la fière perfection de son visage, comme un un noble piédestal met en lumière la valeur d’une statue...
Les Mystères de Londres est un roman noir de l'écrivain français Paul Féval (1816 - 1887).
Résumé :
Les Mystères de Londres de Paul Féval est un roman noir, très rythmé, riche en rebondissements, dans lequel les personnages sont reliés par un fil conducteur qui se laisse soupçonné et se dévoile dans la dernière partie.
L'histoire se déroule dans le Londres du XIXème siècle. Le marquis de Rio-Santo œuvre aussi bien dans la haute société que dans les bas-fonds londoniens, et tire les ficelles d'une société secrète...
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique et comporte les 4 volumes des Mystères de Londres :
- Première partie : Les Gentilshommes de la nuit
- Deuxième partie : La Fille du pendu
- Troisième partie : La Grande Famille
- Quatrième partie : Le Marquis de Rio-Santo
Extrait :
Un soir de novembre, — un soir de dimanche, — le bon capitaine Paddy O’Chrane était attablé devant un gigantesque verre de grog dans le parloir de la taverne The Crown’s Arms.
Comme il y a dans Londres un demi-cent de tavernes qui portent pour enseigne les Armes de la Couronne, nous ne croyons pas inutile de spécifier que l’établissement dont nous parlons ouvre ses quatre fenêtres, ornées de rideaux rouges, et sa porte qui surmonte un raide perron de cinq marches, dans Water-Street, au quartier de la Tour.
Quant au capitaine Paddy, c’était un Irlandais de six pieds de long sur six pouces de diamètre, vêtu d’un frac bleu à boutons noirs, d’une culotte chamois, bouclant sur des bas de filoselle, et chaussé de larges souliers non cirés.
De l’autre côté du parloir (the parlour ) s’asseyait un homme d’une quarantaine d’années, à la physionomie honnête et calme. Il portait un costume décent, sans prétentions à l’élégance, mais éloignant toute idée de gêne.
Ses yeux, immobiles et dilatés, avaient le regard fixe des yeux qui ne voient plus. Il venait parfois à la taverne, où il était connu sous le nom de Tyrrel l’Aveugle.
Mistress Burnett, la souveraine de céans, dont le trône était naturellement dans le comptoir, venait à de rares intervalles dire un mot gracieux au capitaine Paddy, qui, très évidemment, était un habitué de la maison.
Une fille de taverne se tenait debout entre les deux portes.
Cette fille eût fait sa fortune à ne rien faire, au temps où les artistes étaient des princes et payaient leurs modèles au poids de l’or. Elle était admirablement belle. Autour de son front, dont le profil rappelait la courbe idéale du dessin antique, il y avait comme une auréole de robuste et calme dignité. Ses longs cheveux, d’un noir de jais, tombaient en larges boucles sur ses épaules demi-nues. Sa taille, magnifique en ses contours, gardait une grâce latente, mais exquise, parmi sa vigueur hautaine, et ajoutait à la fière perfection de son visage, comme un un noble piédestal met en lumière la valeur d’une statue...