Author: | Gérard Deledalle | ISBN: | 9782402055093 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | December 31, 1994 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Grancher) | Language: | French |
Author: | Gérard Deledalle |
ISBN: | 9782402055093 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | December 31, 1994 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Grancher) |
Language: | French |
Une philosophie originale, le pragmatisme, est bien née aux États-Unis au tournant du siècle. Elle n’était pas la première. Elle avait été précédée du transcendantalisme, version romantique du kantisme, qui en était la promesse. Le positivisme logique et la philosophie analytique d’origine européenne furent bien reçus aux États-Unis, avant et après la seconde Guerre Mondiale, mais devinrent très vite « pragmatistes », au point de donner aujourd’hui naissance à un nouveau pragmatisme, oublieux parfois peut-être de ses origines. L’accueil fait au pragmatisme en Europe nous amène à poser la question du caractère américain du pragmatisme. Ne serait-il pas plutôt la nouvelle philosophie universelle ? Universelle, parce que, expérimentale et démocratique, elle s’est substituée à l’impérialisme d’une réalité et d’une vérité supposées absolues, d’une métaphysique et d’une éthique imposées par le pouvoir, qu’il fût d’État ou d’Église ? Universelle, parce qu’elle est porteuse d’espoir et qu’elle fournit les moyens intellectuels et matériels de le réaliser ?
Une philosophie originale, le pragmatisme, est bien née aux États-Unis au tournant du siècle. Elle n’était pas la première. Elle avait été précédée du transcendantalisme, version romantique du kantisme, qui en était la promesse. Le positivisme logique et la philosophie analytique d’origine européenne furent bien reçus aux États-Unis, avant et après la seconde Guerre Mondiale, mais devinrent très vite « pragmatistes », au point de donner aujourd’hui naissance à un nouveau pragmatisme, oublieux parfois peut-être de ses origines. L’accueil fait au pragmatisme en Europe nous amène à poser la question du caractère américain du pragmatisme. Ne serait-il pas plutôt la nouvelle philosophie universelle ? Universelle, parce que, expérimentale et démocratique, elle s’est substituée à l’impérialisme d’une réalité et d’une vérité supposées absolues, d’une métaphysique et d’une éthique imposées par le pouvoir, qu’il fût d’État ou d’Église ? Universelle, parce qu’elle est porteuse d’espoir et qu’elle fournit les moyens intellectuels et matériels de le réaliser ?