Author: | Ernest Chouinard | ISBN: | 1230001308921 |
Publisher: | CP | Publication: | August 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Ernest Chouinard |
ISBN: | 1230001308921 |
Publisher: | CP |
Publication: | August 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
— « Monsieur Félix Larive ! — Votre travail n’est réellement pas mal fait ; mais on y trouve certaines phrases cigaliennes qu’il eût mieux valu pour vous laisser à la fourmi.
— Je ne saisis pas très-bien, monsieur, l’à propos de votre remarque fabuleusement imagée. »
Deux formidables éclats de rire accueillent et soulignent successivement la remarque du professeur et la riposte de l’élève ; le premier, de la part de ceux qui dans la classe aiment à faire leur cour au maître, se tiennent au guet de ses bons mots, trouvent spirituel tout ce qu’il dit ; l’autre, donnant à toutes les mauvaises têtes de céans l’occasion trop belle de s’affirmer.
— « Je veux dire, monsieur Larive, que j’aimerais y voir un peu plus du vôtre et un peu moins de ce que vous semblez avoir trouvé chez votre voisin d’étude. Il y a dans votre littérature des ressemblances qui trahissent ce voisinage. Défiez-vous des emprunts littéraires ; ils conduisent au vol, qu’on appelle plagiat. Et le vol en littérature est peut-être encore plus méprisable qu’un autre, parce qu’il est trop directement au service de l’orgueil.
— Oui, monsieur, mais il est toujours bon de chercher où se trouve l’emprunteur qui peut devenir, comme cela, un voleur.
— Il est tout probablement du côté auquel cela peut profiter ; mettons du côté du plus faible dans les concours.
Y êtes-vous ?
— « Monsieur Félix Larive ! — Votre travail n’est réellement pas mal fait ; mais on y trouve certaines phrases cigaliennes qu’il eût mieux valu pour vous laisser à la fourmi.
— Je ne saisis pas très-bien, monsieur, l’à propos de votre remarque fabuleusement imagée. »
Deux formidables éclats de rire accueillent et soulignent successivement la remarque du professeur et la riposte de l’élève ; le premier, de la part de ceux qui dans la classe aiment à faire leur cour au maître, se tiennent au guet de ses bons mots, trouvent spirituel tout ce qu’il dit ; l’autre, donnant à toutes les mauvaises têtes de céans l’occasion trop belle de s’affirmer.
— « Je veux dire, monsieur Larive, que j’aimerais y voir un peu plus du vôtre et un peu moins de ce que vous semblez avoir trouvé chez votre voisin d’étude. Il y a dans votre littérature des ressemblances qui trahissent ce voisinage. Défiez-vous des emprunts littéraires ; ils conduisent au vol, qu’on appelle plagiat. Et le vol en littérature est peut-être encore plus méprisable qu’un autre, parce qu’il est trop directement au service de l’orgueil.
— Oui, monsieur, mais il est toujours bon de chercher où se trouve l’emprunteur qui peut devenir, comme cela, un voleur.
— Il est tout probablement du côté auquel cela peut profiter ; mettons du côté du plus faible dans les concours.
Y êtes-vous ?