Author: | Anselme Payen | ISBN: | 1230002232645 |
Publisher: | Prodinnova | Publication: | February 20, 2017 |
Imprint: | Language: | English |
Author: | Anselme Payen |
ISBN: | 1230002232645 |
Publisher: | Prodinnova |
Publication: | February 20, 2017 |
Imprint: | |
Language: | English |
“ ...L’origine de la culture du cacao se perd dans la nuit des temps, on peut le dire sans exagération, car à l’époque de la conquête du Nouveau-Monde les Espagnols trouvèrent l’usage du chocolat répandu parmi les populations qu’ils allaient combattre ; ils reconnurent, non sans surprise, que le cacao formait la base principale de la nourriture des indigènes, dont l’embonpoint, le teint florissant, annonçaient une vigoureuse santé. Pendant longtemps, ils s’abstinrent de transmettre en Europe des notions dont ils voulaient tirer profit à l’exclusion des autres peuples. Ce fut seulement en 1649 que l’on put commencer des essais de culture de l’arbre précieux dans l’île de Sainte-Croix, aux Antilles, la plus méridionale des îles vierges, appartenant aujourd’hui aux Danois, qui l’avaient acquise des Français. Vers 1655, les Caraïbes découvrirent un pied de cacaoyer dans les forêts de la Martinique. On est donc fondé à placer le cacaoyer parmi les arbres indigènes des Antilles. Quelques années plus tard, en 1684, un israélite nommé Benjamin Dacosta fit, à la Martinique même, le premier essai d’une plantation régulière de cacaoyers. Dès lors l’usage du chocolat se propagea rapidement en France, et la production du cacao assura une précieuse ressource aux colons trop peu favorisés de la fortune pour entreprendre la culture des cannes et l’extraction dispendieuse du sucre. D’ailleurs les terres humides de certaines vallées où les transports sont difficiles conviennent peu à ces dernières exploitations, tandis qu’elles se prêtent aisément à la récolte du cacao...”
“ ...L’origine de la culture du cacao se perd dans la nuit des temps, on peut le dire sans exagération, car à l’époque de la conquête du Nouveau-Monde les Espagnols trouvèrent l’usage du chocolat répandu parmi les populations qu’ils allaient combattre ; ils reconnurent, non sans surprise, que le cacao formait la base principale de la nourriture des indigènes, dont l’embonpoint, le teint florissant, annonçaient une vigoureuse santé. Pendant longtemps, ils s’abstinrent de transmettre en Europe des notions dont ils voulaient tirer profit à l’exclusion des autres peuples. Ce fut seulement en 1649 que l’on put commencer des essais de culture de l’arbre précieux dans l’île de Sainte-Croix, aux Antilles, la plus méridionale des îles vierges, appartenant aujourd’hui aux Danois, qui l’avaient acquise des Français. Vers 1655, les Caraïbes découvrirent un pied de cacaoyer dans les forêts de la Martinique. On est donc fondé à placer le cacaoyer parmi les arbres indigènes des Antilles. Quelques années plus tard, en 1684, un israélite nommé Benjamin Dacosta fit, à la Martinique même, le premier essai d’une plantation régulière de cacaoyers. Dès lors l’usage du chocolat se propagea rapidement en France, et la production du cacao assura une précieuse ressource aux colons trop peu favorisés de la fortune pour entreprendre la culture des cannes et l’extraction dispendieuse du sucre. D’ailleurs les terres humides de certaines vallées où les transports sont difficiles conviennent peu à ces dernières exploitations, tandis qu’elles se prêtent aisément à la récolte du cacao...”