Author: | Samba DIAKITE | ISBN: | 1230001658132 |
Publisher: | LES EDITIONS DIFFERANCE PERENNE | Publication: | April 26, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Samba DIAKITE |
ISBN: | 1230001658132 |
Publisher: | LES EDITIONS DIFFERANCE PERENNE |
Publication: | April 26, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
La négation de l’identité entraîne la dissolution effroyable de l’humain et sa perversité essentialisante. La guerre civile ivoirienne et son dénouement ne relèvent pas seulement du mot d’ordre de désobéissance civile d’un quelconque parti politique mais du refus au mutisme volontaire d’une jeunesse révoltée, d’une jeunesse au bout du gouffre, sacrifiée sur l’autel de l’exclusion identitaire et qui décide de s’affranchir pour re-conquérir sa liberté perdue et son humanité hypothéquée. Il y a des périodes dans la vie où il faut savoir oser. Mais comment oser? Avec qui faut-il oser? Dans une société du mépris ou tout est méprisable, comment atteindre les critères « d’une vie sociale réussie », et échapper aux « évolutions sociales pathogènes »? Comment faut-il résoudre les « pathologies sociales » ivoiriennes ? Répondre à ces exigences, nécessite non seulement du courage mais un sacrifice suprême, un don de soi. Mais les sacrifices suprêmes, les dons de soi qui consistent à mourir pour que vivent les autres, manquent souvent cruellement de candidats, de volontaires…
Guillaume SORO, pour avoir donné de sa vie de jeune révolté, pour avoir accepté, à visage découvert, de mener une guerre de l’identité contre une injustice avérée ou supposée, demeure, à tort ou à raison, la véritable chaîne d’arpenteur de la politique ivoirienne de ces 20 dernières années .
Mais, aujourd’hui, à l’orée des élections de 2020, dans ce véritable tourbillon politique ivoirien, peut-il apparaître, aux yeux du peuple et de son propre parti politique, comme le puits du carrefour, le moringa oleifera ou l’abeille dans le pantalon de ses adversaires?
La négation de l’identité entraîne la dissolution effroyable de l’humain et sa perversité essentialisante. La guerre civile ivoirienne et son dénouement ne relèvent pas seulement du mot d’ordre de désobéissance civile d’un quelconque parti politique mais du refus au mutisme volontaire d’une jeunesse révoltée, d’une jeunesse au bout du gouffre, sacrifiée sur l’autel de l’exclusion identitaire et qui décide de s’affranchir pour re-conquérir sa liberté perdue et son humanité hypothéquée. Il y a des périodes dans la vie où il faut savoir oser. Mais comment oser? Avec qui faut-il oser? Dans une société du mépris ou tout est méprisable, comment atteindre les critères « d’une vie sociale réussie », et échapper aux « évolutions sociales pathogènes »? Comment faut-il résoudre les « pathologies sociales » ivoiriennes ? Répondre à ces exigences, nécessite non seulement du courage mais un sacrifice suprême, un don de soi. Mais les sacrifices suprêmes, les dons de soi qui consistent à mourir pour que vivent les autres, manquent souvent cruellement de candidats, de volontaires…
Guillaume SORO, pour avoir donné de sa vie de jeune révolté, pour avoir accepté, à visage découvert, de mener une guerre de l’identité contre une injustice avérée ou supposée, demeure, à tort ou à raison, la véritable chaîne d’arpenteur de la politique ivoirienne de ces 20 dernières années .
Mais, aujourd’hui, à l’orée des élections de 2020, dans ce véritable tourbillon politique ivoirien, peut-il apparaître, aux yeux du peuple et de son propre parti politique, comme le puits du carrefour, le moringa oleifera ou l’abeille dans le pantalon de ses adversaires?