Quelques paroles d’un illustre poète peuvent parfois suffire à ouvrir les portes d’une grande aventure.
C’est en écoutant une chanson du lyrique algérien Slimane Azem que Rachid Bouamara découvre l’existence des nombreux soldats africains ayant combattu aux côtés de la France au cours de plusieurs conflits, notamment les deux guerres mondiales. Un de ses grands oncles trouva d’ailleurs la mort le 14 mai 1940 lors de la bataille de Gembloux. Seule victoire terrestre des Alliés en 1940, ce succès est cependant occulté, absent des manuels scolaires, à l’instar de nombreuses autres campagnes de 14-18 et de 39-45.
Le sacrifice des tirailleurs algériens, tunisiens, marocains et sénégalais constituera un sujet de prédilection pour l’auteur, qui, durant plusieurs années, œuvrera pour la réhabilitation de la mémoire de ces héros, dont la plupart ont péri sur l’autel de la Liberté. Cet ouvrage, richement documenté et copieusement illustré, est le compte-rendu d’une quête de longue haleine qui ne saurait avoir d’autres objectifs que d’éveiller les consciences sur les dérives de la haine et du racisme et de restituer un héritage, afin de caresser l’espoir d’une France fraternelle où la paix pourra gagner le cœur des hommes.
Un ouvrage historique visant à réhabiliter la mémoire des soldats africains qui ont combattu à plusieurs reprises aux côtés de la France !
EXTRAIT
À l’instar des combattants algériens, on retrouve les coloniaux du Sénégal, d’Indochine, de Madagascar et enfin les troupes issues des protectorats comme la Tunisie et le Maroc. Ces renforts s’avèrent judicieux et étoffent considérablement le potentiel de l’armée française. D’autres unités font leur apparition au Maroc sous le nom de Goums. Formées à partir de soldats marocains que l’on appelle goumiers, elles constituent les forces supplétives du roi.
Mais il n’y a pas que dans l’infanterie ou dans la cavalerie légère que l’on retrouve des indigènes. Ils se trouvent également dans le génie et dans les sections d’artillerie. Bientôt, toutes ces troupes vont être envoyées sur le front au cours de la Première Guerre mondiale. Elles se composent de 172 000 Algériens, 37 000 Marocains et de 135 000 Sénégalais et environ 60 000 Tunisiens. Par ailleurs, zouaves et tirailleurs vont se rassembler pour former des régiments mixtes appelés RMZT. Les Allemands s’en souviendront longtemps !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Rachid Bouamara est né le 28 avril 1969 dans un petit village des montagnes du Djurdjura, en Kabylie. Arrivé en France en mars 1971, il s’installe à Longuyon, commune située en Lorraine, à proximité des frontières belge et luxembourgeoise.
En 2008, il décide d’écrire un ouvrage sur ces tirailleurs d’Afrique, qui s’intitulera Le silence tiraillé. Le livre connaît un retentissant succès, si bien qu’il est sollicité en Lorraine et en Belgique pour animer des conférences. En 2011, il écrit un premier tome sur l’histoire de sa localité sous le nom Longuyon, des souvenirs et des émotions. Captivé par le passé d’un club de sa région, il décide d’écrire, l’année suivante, un livre sur l’histoire du club de football de Rehon : Les heures de gloire du foot rehonnais.
Sur sa lancée, il écrira deux autres tomes sur Longuyon et, entre ces deux ouvrages, il publie Un pied dans l’inconnu qui traite sur les expériences de mort imminente.
Très estimé dans la région, et eu égard à ses nombreux efforts, il se verra décoré de la médaille de l’Assemblée nationale en 2012, des mains du député Christian Eckert, et de la médaille de Ville de Longuyon, en février 2013.
Férus de foot, les temps forts de la région de Longwy est son 7e ouvrage, paru en février 2017.
Quelques paroles d’un illustre poète peuvent parfois suffire à ouvrir les portes d’une grande aventure.
C’est en écoutant une chanson du lyrique algérien Slimane Azem que Rachid Bouamara découvre l’existence des nombreux soldats africains ayant combattu aux côtés de la France au cours de plusieurs conflits, notamment les deux guerres mondiales. Un de ses grands oncles trouva d’ailleurs la mort le 14 mai 1940 lors de la bataille de Gembloux. Seule victoire terrestre des Alliés en 1940, ce succès est cependant occulté, absent des manuels scolaires, à l’instar de nombreuses autres campagnes de 14-18 et de 39-45.
Le sacrifice des tirailleurs algériens, tunisiens, marocains et sénégalais constituera un sujet de prédilection pour l’auteur, qui, durant plusieurs années, œuvrera pour la réhabilitation de la mémoire de ces héros, dont la plupart ont péri sur l’autel de la Liberté. Cet ouvrage, richement documenté et copieusement illustré, est le compte-rendu d’une quête de longue haleine qui ne saurait avoir d’autres objectifs que d’éveiller les consciences sur les dérives de la haine et du racisme et de restituer un héritage, afin de caresser l’espoir d’une France fraternelle où la paix pourra gagner le cœur des hommes.
Un ouvrage historique visant à réhabiliter la mémoire des soldats africains qui ont combattu à plusieurs reprises aux côtés de la France !
EXTRAIT
À l’instar des combattants algériens, on retrouve les coloniaux du Sénégal, d’Indochine, de Madagascar et enfin les troupes issues des protectorats comme la Tunisie et le Maroc. Ces renforts s’avèrent judicieux et étoffent considérablement le potentiel de l’armée française. D’autres unités font leur apparition au Maroc sous le nom de Goums. Formées à partir de soldats marocains que l’on appelle goumiers, elles constituent les forces supplétives du roi.
Mais il n’y a pas que dans l’infanterie ou dans la cavalerie légère que l’on retrouve des indigènes. Ils se trouvent également dans le génie et dans les sections d’artillerie. Bientôt, toutes ces troupes vont être envoyées sur le front au cours de la Première Guerre mondiale. Elles se composent de 172 000 Algériens, 37 000 Marocains et de 135 000 Sénégalais et environ 60 000 Tunisiens. Par ailleurs, zouaves et tirailleurs vont se rassembler pour former des régiments mixtes appelés RMZT. Les Allemands s’en souviendront longtemps !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Rachid Bouamara est né le 28 avril 1969 dans un petit village des montagnes du Djurdjura, en Kabylie. Arrivé en France en mars 1971, il s’installe à Longuyon, commune située en Lorraine, à proximité des frontières belge et luxembourgeoise.
En 2008, il décide d’écrire un ouvrage sur ces tirailleurs d’Afrique, qui s’intitulera Le silence tiraillé. Le livre connaît un retentissant succès, si bien qu’il est sollicité en Lorraine et en Belgique pour animer des conférences. En 2011, il écrit un premier tome sur l’histoire de sa localité sous le nom Longuyon, des souvenirs et des émotions. Captivé par le passé d’un club de sa région, il décide d’écrire, l’année suivante, un livre sur l’histoire du club de football de Rehon : Les heures de gloire du foot rehonnais.
Sur sa lancée, il écrira deux autres tomes sur Longuyon et, entre ces deux ouvrages, il publie Un pied dans l’inconnu qui traite sur les expériences de mort imminente.
Très estimé dans la région, et eu égard à ses nombreux efforts, il se verra décoré de la médaille de l’Assemblée nationale en 2012, des mains du député Christian Eckert, et de la médaille de Ville de Longuyon, en février 2013.
Férus de foot, les temps forts de la région de Longwy est son 7e ouvrage, paru en février 2017.