Author: | Jean-Yves Gillon | ISBN: | 9782351595046 |
Publisher: | Presses de l’Ifpo | Publication: | April 25, 2016 |
Imprint: | Presses de l’Ifpo | Language: | French |
Author: | Jean-Yves Gillon |
ISBN: | 9782351595046 |
Publisher: | Presses de l’Ifpo |
Publication: | April 25, 2016 |
Imprint: | Presses de l’Ifpo |
Language: | French |
Jusqu’au milieu des années cinquante du vingtième siècle, la ville de Homs célébrait chaque année un grand mawsem dont la cérémonie la plus spectaculaire était une impressionnante procession des confréries soufies. L’enquête de l’auteur a d’abord consisté à recueillir auprès de participants, pour la plupart très âgés, toutes les informations encore accessibles sur cette fête. Au fil des entretiens, il est apparu qu’elle n’était que la dernière et la mieux conservée d’une série de sept fêtes printanières dont la littérature ethnologique livre de nombreux parallèles, dans d’autres villes ou villages du Proche-Orient. Comment ces sept fêtes printanières constituaient-elles un ensemble cohérent? En quoi faisaient-elles sens pour les participants ? Que peut-on savoir de leur histoire ? Comment et pourquoi ont-elles disparues ? Partant d’une recherche très locale, l’enquête conduit à s’interroger sur certains aspects généraux d’une civilisation traditionnelle aujourd’hui moribonde. Cet aperçu sur un monde perdu ne pourrait-il aussi contribuer à la compréhension de la crise où se débattent les sociétés proches-orientales ?
Jusqu’au milieu des années cinquante du vingtième siècle, la ville de Homs célébrait chaque année un grand mawsem dont la cérémonie la plus spectaculaire était une impressionnante procession des confréries soufies. L’enquête de l’auteur a d’abord consisté à recueillir auprès de participants, pour la plupart très âgés, toutes les informations encore accessibles sur cette fête. Au fil des entretiens, il est apparu qu’elle n’était que la dernière et la mieux conservée d’une série de sept fêtes printanières dont la littérature ethnologique livre de nombreux parallèles, dans d’autres villes ou villages du Proche-Orient. Comment ces sept fêtes printanières constituaient-elles un ensemble cohérent? En quoi faisaient-elles sens pour les participants ? Que peut-on savoir de leur histoire ? Comment et pourquoi ont-elles disparues ? Partant d’une recherche très locale, l’enquête conduit à s’interroger sur certains aspects généraux d’une civilisation traditionnelle aujourd’hui moribonde. Cet aperçu sur un monde perdu ne pourrait-il aussi contribuer à la compréhension de la crise où se débattent les sociétés proches-orientales ?