Author: | Guillaume Apollinaire | ISBN: | 1230000239154 |
Publisher: | GILBERT TEROL | Publication: | May 16, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Guillaume Apollinaire |
ISBN: | 1230000239154 |
Publisher: | GILBERT TEROL |
Publication: | May 16, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Naturellement sa robe était retournée et lui couvrait le visage, laissant ses jambes à découvert.
Lorsque je m’approchai en souriant, je vis que sa chemise avait suivi sa robe jusqu’au-dessus du nombril.
Berthe n’avait pas mis de pantalon parce que, comme elle me l’avoua plus tard, le sien était sale et que l’on n’avait pas encore eu le temps de désempaqueter le linge. C’est ainsi qu’il arriva que je vis pour la première fois ma sœur dans une nudité impudique.
À la vérité je l’avais déjà vue toute nue parce que l’on nous avait souvent baignés ensemble les années précédentes. Mais je n’avais vu son corps que par derrière ou tout au plus de côté, parce que ma mère aussi bien que ma tante nous avaient installés de telle façon, que nos petits culs d’enfants fussent placés l’un en face de l’autre pendant qu’on nous lavait. Les deux dames prenaient bien garde que je ne jetasse aucun coup d’œil défendu et, lorsqu’on nous passait nos petites chemises, on nous recommandait de mettre soigneusement nos deux mains devant nous.
Ainsi Kate avait été une fois très grondée, parce qu’elle avait oublié de recommander à Berthe de mettre sa main devant elle un jour qu’elle avait dû la baigner au lieu de ma tante ; moi-même je ne devais en aucune façon être touché par Kate.
Naturellement sa robe était retournée et lui couvrait le visage, laissant ses jambes à découvert.
Lorsque je m’approchai en souriant, je vis que sa chemise avait suivi sa robe jusqu’au-dessus du nombril.
Berthe n’avait pas mis de pantalon parce que, comme elle me l’avoua plus tard, le sien était sale et que l’on n’avait pas encore eu le temps de désempaqueter le linge. C’est ainsi qu’il arriva que je vis pour la première fois ma sœur dans une nudité impudique.
À la vérité je l’avais déjà vue toute nue parce que l’on nous avait souvent baignés ensemble les années précédentes. Mais je n’avais vu son corps que par derrière ou tout au plus de côté, parce que ma mère aussi bien que ma tante nous avaient installés de telle façon, que nos petits culs d’enfants fussent placés l’un en face de l’autre pendant qu’on nous lavait. Les deux dames prenaient bien garde que je ne jetasse aucun coup d’œil défendu et, lorsqu’on nous passait nos petites chemises, on nous recommandait de mettre soigneusement nos deux mains devant nous.
Ainsi Kate avait été une fois très grondée, parce qu’elle avait oublié de recommander à Berthe de mettre sa main devant elle un jour qu’elle avait dû la baigner au lieu de ma tante ; moi-même je ne devais en aucune façon être touché par Kate.