Author: | Élisabeth de Wied | ISBN: | 1230002988412 |
Publisher: | Calmann Lévy, 1882 | Publication: | December 12, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Élisabeth de Wied |
ISBN: | 1230002988412 |
Publisher: | Calmann Lévy, 1882 |
Publication: | December 12, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Elisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied (egalement connue sous le nom de plume de Carmen Sylva), est, par mariage, princesse puis reine de Roumanie.
Fille du prince Hermann de Wied et de la princesse Marie de Nassau, elle est la nièce de la reine Sophie de Suède et du grand-duc Adolphe de Luxembourg. Sa cousine, Hilda de Nassau, sera grande-duchesse de Bade.
C’est en 1861, lors d’un séjour à Berlin, que la jeune princesse rencontre son futur mari, Karl von Hohenzollern-Sigmaringen. Fils cadet de Charles-Antoine, prince de Hohenzollern-Sigmaringen, Premier ministre de Prusse, et de Joséphine de Bade, il est le petit-fils de Stéphanie de Beauharnais, grande-duchesse de Bade et cousine de l’empereur des Français Napoléon III.
Charles est élu prince de Roumanie en 1866, les deux jeunes gens se marient le 15 novembre 1869. De leur union naît en 1870 une fille, Marie, qui meurt quatre ans plus tard.
Durant la guerre russo-turque de 1877-1878, Élisabeth se consacre aux soins aux blessés et fonde l’ordre d’Élisabeth (dont la décoration consiste en une croix d’or sur un ruban bleu), destiné à honorer les personnes qui se sont distinguées dans une tâche comparable. Elle encourage l’enseignement secondaire et supérieur pour les femmes en Roumanie et crée diverses sociétés à but charitable. En 1882, elle est élue membre de l’Académie de Roumanie.
L’éducation reçue lors de son enfance et de sa jeunesse allemandes est très variée et lui permet de se distinguer notamment par ses talents de pianiste, d’organiste ainsi que pour le chant (le jeune Georges Enesco a mis en musique nombre de ses poèmes) ; elle montre en outre de grandes dispositions pour la peinture et l’art des enluminures. Toutefois, son imagination portée vers la rêverie et la poésie la conduit sur le chemin de la littérature, en particulier la poésie, les contes et les ballades, ainsi que dans un grand travail de collecte de légendes populaires roumaines auxquelles elle donne une forme littéraire.
Elisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied (egalement connue sous le nom de plume de Carmen Sylva), est, par mariage, princesse puis reine de Roumanie.
Fille du prince Hermann de Wied et de la princesse Marie de Nassau, elle est la nièce de la reine Sophie de Suède et du grand-duc Adolphe de Luxembourg. Sa cousine, Hilda de Nassau, sera grande-duchesse de Bade.
C’est en 1861, lors d’un séjour à Berlin, que la jeune princesse rencontre son futur mari, Karl von Hohenzollern-Sigmaringen. Fils cadet de Charles-Antoine, prince de Hohenzollern-Sigmaringen, Premier ministre de Prusse, et de Joséphine de Bade, il est le petit-fils de Stéphanie de Beauharnais, grande-duchesse de Bade et cousine de l’empereur des Français Napoléon III.
Charles est élu prince de Roumanie en 1866, les deux jeunes gens se marient le 15 novembre 1869. De leur union naît en 1870 une fille, Marie, qui meurt quatre ans plus tard.
Durant la guerre russo-turque de 1877-1878, Élisabeth se consacre aux soins aux blessés et fonde l’ordre d’Élisabeth (dont la décoration consiste en une croix d’or sur un ruban bleu), destiné à honorer les personnes qui se sont distinguées dans une tâche comparable. Elle encourage l’enseignement secondaire et supérieur pour les femmes en Roumanie et crée diverses sociétés à but charitable. En 1882, elle est élue membre de l’Académie de Roumanie.
L’éducation reçue lors de son enfance et de sa jeunesse allemandes est très variée et lui permet de se distinguer notamment par ses talents de pianiste, d’organiste ainsi que pour le chant (le jeune Georges Enesco a mis en musique nombre de ses poèmes) ; elle montre en outre de grandes dispositions pour la peinture et l’art des enluminures. Toutefois, son imagination portée vers la rêverie et la poésie la conduit sur le chemin de la littérature, en particulier la poésie, les contes et les ballades, ainsi que dans un grand travail de collecte de légendes populaires roumaines auxquelles elle donne une forme littéraire.