Author: | Denis Diderot | ISBN: | 1230001631715 |
Publisher: | JBR | Publication: | April 9, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Denis Diderot |
ISBN: | 1230001631715 |
Publisher: | JBR |
Publication: | April 9, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Lettres à Sophie Volland (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Denis Diderot
Descriptif : Sophie Volland s’appelait en réalité Louise-Henriette, mais en mesurant rapidement ses dons, Diderot, admiratif et amoureux, lui donna le prénom de « Sophie » soit, en grec, « sagesse ». C'est au printemps 1755 qu'âgée de 39 ans elle rencontra le philosophe, de trois ans son ainé. Elle fut l’amie, la maîtresse et la correspondante privilégiée de Denis Diderot de 1755 à 1769 qui aimait sa personne et estimait son esprit comme son jugement.
Extrait : Cette jalousie d’ami à ami, de sœur à sœur, de mère à fille, de fille à mère, me passe ; je n’y entends rien. Si je connaissais quelque être au monde qui pût, en m’éclipsant à vos yeux, contribuer infiniment mieux que moi ta votre bonheur, quel mérite plus grand me resterait-il à ambitionner, après celui d’être ce qu’il serait, sinon de vous le procurer ? S’il n’est pas en moi d’être le mieux qu’il est possible pour vous, faut-il que je me prive de l’avantage de vous présenter ce mieux, si je le connais ailleurs ? Voilà des raisons que l’amour n’entend pas ; mais je ne conçois pas que l’amitié puisse s’y refuser.
Lettres à Sophie Volland (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Denis Diderot
Descriptif : Sophie Volland s’appelait en réalité Louise-Henriette, mais en mesurant rapidement ses dons, Diderot, admiratif et amoureux, lui donna le prénom de « Sophie » soit, en grec, « sagesse ». C'est au printemps 1755 qu'âgée de 39 ans elle rencontra le philosophe, de trois ans son ainé. Elle fut l’amie, la maîtresse et la correspondante privilégiée de Denis Diderot de 1755 à 1769 qui aimait sa personne et estimait son esprit comme son jugement.
Extrait : Cette jalousie d’ami à ami, de sœur à sœur, de mère à fille, de fille à mère, me passe ; je n’y entends rien. Si je connaissais quelque être au monde qui pût, en m’éclipsant à vos yeux, contribuer infiniment mieux que moi ta votre bonheur, quel mérite plus grand me resterait-il à ambitionner, après celui d’être ce qu’il serait, sinon de vous le procurer ? S’il n’est pas en moi d’être le mieux qu’il est possible pour vous, faut-il que je me prive de l’avantage de vous présenter ce mieux, si je le connais ailleurs ? Voilà des raisons que l’amour n’entend pas ; mais je ne conçois pas que l’amitié puisse s’y refuser.