Author: | Jean-Paul Thomas | ISBN: | 9782402177764 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1990 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Albin Michel) | Language: | French |
Author: | Jean-Paul Thomas |
ISBN: | 9782402177764 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1990 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Albin Michel) |
Language: | French |
L’évolution de la biologie, l’apparition de technologies nouvelles qui, dans ce domaine, ne cessent de transformer la pratique médicale posent soudain aux hommes des problèmes éthiques que les morales traditionnelles, religieuses ou laïques, ne sont pas capables de résoudre. À la confiance initiale dans les progrès de la science s’est substituée dans l’opinion une sourde inquiétude. Et si toutes ces manipulations autour de la fécondation n’étaient qu’exercices d’apprentis sorciers ? Les questions soulevées sont à ce point cruciales qu’en 1983 un “comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé” a été créé. La crise de la bioéthique n’a pas, pour autant, été résorbée. La question centrale demeure : qu’est-ce que l’homme s’il devient capable de se produire lui-même ? À partir d’une mise à plat des différents codes proposés soit par l’État, soit par l’Église catholique, l’auteur engage une réflexion non seulement sur l’origine et la signification des interdits, sur les confusions qu’ils recouvrent, mais aussi sur le décalage existant entre le volontarisme des biotechnologies et l’involontaire de la vie amoureuse, de la rencontre de l’autre. Il est devenu urgent de dégager les principes permettant d’apprécier d’un point de vue moral des techniques qui agissent sur le corps humain comme sur une chose alors que celui-ci est un attribut essentiel de notre personne.
L’évolution de la biologie, l’apparition de technologies nouvelles qui, dans ce domaine, ne cessent de transformer la pratique médicale posent soudain aux hommes des problèmes éthiques que les morales traditionnelles, religieuses ou laïques, ne sont pas capables de résoudre. À la confiance initiale dans les progrès de la science s’est substituée dans l’opinion une sourde inquiétude. Et si toutes ces manipulations autour de la fécondation n’étaient qu’exercices d’apprentis sorciers ? Les questions soulevées sont à ce point cruciales qu’en 1983 un “comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé” a été créé. La crise de la bioéthique n’a pas, pour autant, été résorbée. La question centrale demeure : qu’est-ce que l’homme s’il devient capable de se produire lui-même ? À partir d’une mise à plat des différents codes proposés soit par l’État, soit par l’Église catholique, l’auteur engage une réflexion non seulement sur l’origine et la signification des interdits, sur les confusions qu’ils recouvrent, mais aussi sur le décalage existant entre le volontarisme des biotechnologies et l’involontaire de la vie amoureuse, de la rencontre de l’autre. Il est devenu urgent de dégager les principes permettant d’apprécier d’un point de vue moral des techniques qui agissent sur le corps humain comme sur une chose alors que celui-ci est un attribut essentiel de notre personne.