Author: | LEON PAMPHILE LE MAY, GILBERT TEROL | ISBN: | 1230000619493 |
Publisher: | GILBERT TEROL | Publication: | August 20, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | LEON PAMPHILE LE MAY, GILBERT TEROL |
ISBN: | 1230000619493 |
Publisher: | GILBERT TEROL |
Publication: | August 20, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait :
C’était le grand-trappeur ! Il connaissait le jongleur et le surveillait depuis longtemps. Le jongleur eut froid jusqu’au fond de l’âme. Il voulut frapper le trappeur de son poignard, mais il fut vite désarmé ! Le trappeur mit le poignard à sa ceinture.
— Tu ne tueras plus personne avec cette arme, dit-il.
Sur ces entrefaites, Pierre Robitaille arriva. Il était depuis des années, paraît-il, l’ami intime, le compagnon inséparable du grand-trappeur.
— Je l’ai bien connu, dit Baptiste.
Le grand-trappeur lui dit :
— Pierre, tiens la femme !
Pierre Robitaille saisit la malheureuse et la tint comme si elle eut été fourrée dans un étau.
— Bon ! continua le grand-trappeur, maintenant ça va aller ! Jongleur maudit, dit-il, il faut que tu délivres, à l’heure même, cette femme du sort que tu lui as jeté.
— Je ne lui ai pas jeté de sort… Elle m’aime, est-ce ma faute ?
— Pas de paroles inutiles ! Je t’étrangle comme un chat ! Enlève le sort ! entends-tu ?
Le jongleur tremblait, car il savait que le grand-trappeur ne badine pas, et qu’il l’étranglerait bien en effet…
— Je ne suis pas capable, balbutia-t-il.
— Pas capable ? tu n’es pas capable ? Mille noms ! on va voir…
Et, saisissant les deux poignets du jongleur dans sa main gauche, il les broya. Le jongleur poussa un cri féroce.
— Ferme ! animal, dit le trappeur, et mets-toi à genoux.
Le jongleur obéit.
— Fais ton acte de contrition.
Le jongleur leva sur le trappeur un regard épouvanté. Pierre Robitaille riait. Les doigts de fer du grand-trappeur touchèrent la gorge du méchant qui se mit à râler et à faire de la tête un signe d’acquiescement.
Extrait :
C’était le grand-trappeur ! Il connaissait le jongleur et le surveillait depuis longtemps. Le jongleur eut froid jusqu’au fond de l’âme. Il voulut frapper le trappeur de son poignard, mais il fut vite désarmé ! Le trappeur mit le poignard à sa ceinture.
— Tu ne tueras plus personne avec cette arme, dit-il.
Sur ces entrefaites, Pierre Robitaille arriva. Il était depuis des années, paraît-il, l’ami intime, le compagnon inséparable du grand-trappeur.
— Je l’ai bien connu, dit Baptiste.
Le grand-trappeur lui dit :
— Pierre, tiens la femme !
Pierre Robitaille saisit la malheureuse et la tint comme si elle eut été fourrée dans un étau.
— Bon ! continua le grand-trappeur, maintenant ça va aller ! Jongleur maudit, dit-il, il faut que tu délivres, à l’heure même, cette femme du sort que tu lui as jeté.
— Je ne lui ai pas jeté de sort… Elle m’aime, est-ce ma faute ?
— Pas de paroles inutiles ! Je t’étrangle comme un chat ! Enlève le sort ! entends-tu ?
Le jongleur tremblait, car il savait que le grand-trappeur ne badine pas, et qu’il l’étranglerait bien en effet…
— Je ne suis pas capable, balbutia-t-il.
— Pas capable ? tu n’es pas capable ? Mille noms ! on va voir…
Et, saisissant les deux poignets du jongleur dans sa main gauche, il les broya. Le jongleur poussa un cri féroce.
— Ferme ! animal, dit le trappeur, et mets-toi à genoux.
Le jongleur obéit.
— Fais ton acte de contrition.
Le jongleur leva sur le trappeur un regard épouvanté. Pierre Robitaille riait. Les doigts de fer du grand-trappeur touchèrent la gorge du méchant qui se mit à râler et à faire de la tête un signe d’acquiescement.