Author: | G. Lenotre | ISBN: | 1230000268477 |
Publisher: | PRB | Publication: | September 16, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | G. Lenotre |
ISBN: | 1230000268477 |
Publisher: | PRB |
Publication: | September 16, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Robespierre et la «Mère de Dieu» - G. Lenotre
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
G. Lenotre (1855 - 1935), de son vrai nom Louis Léon Théodore Gosselin, est un historien et auteur dramatique français.
Il est l'arrière petit-neveu du jardinier du roi André Le Nôtre. Il est né dans le château de Pépinville situé sur la commune de Richemont, château que son grand-père maternel Nicolas Bertrand a acheté en 1850.
Robespierre et la «Mère de Dieu» :
Résumé :
Sous l'Ancien Régime, Catherine Théot est domestique au couvent des Miramiones à Paris. En 1779, elle déclare être la Vierge ou l'Ève nouvelle.
Emprisonnée à la Bastille, puis enfermée à l'hôpital de la Salpêtrière, elle est libérée en 1782. Elle s'installe rue de la Contrescarpe où elle se fait prophétesse. En 1794, Catherine Théot, qui se prend pour la "Mère de Dieu", annonce l'arrivée d'un Messie, consolateur des pauvres.
Extrait :
La tignasse déchevelée et tombante, le nez évasé, la bouche mince, le regard assuré d’un contremaître vigilant, fier de son métier, et qui, pour s’offrir au crayon du portraitiste, loin de passer son bel habit et sa chemise des dimanches, a gardé sa veste fripée, ouverte sur une cravate commune, nouée en bouffante : tel un dessin de l’an II nous montre le menuisier Duplay, qui approchait alors de la soixantaine.
Venu jeune à Paris de son Gévaudan natal, marié vers 1765 à une honnête fille de Créteil, près de Charenton, Marie-Françoise Vaugeois, un peu plus âgée que lui, à la vérité, mais issue de trois générations de menuisiers, Duplay avait gagné l’aisance par trente années d’ordre et de labeur irréprochable. De son mariage étaient nés cinq enfants, dont quatre filles ; le garçon, prénommé Maurice, comme son père, commençait, en 1790, ses études au collège d’Harcourt. Duplay avait, en outre, recueilli les deux orphelins de son frère, Jacques et Simon, qu’il employait comme ouvriers.
Tout ce petit monde marchait à la baguette : le menuisier, très brave homme, affectait la sévérité d’un père du répertoire ; sa femme, – le modèle des ménagères, – connaissait la valeur du temps et ne tolérait pas qu’on le gaspillât ; ses quatre demoiselles, bien élevées chez les religieuses de la Conception, étaient dressées aux soins domestiques...
Table des Matières :
Robespierre et la « Mère de Dieu »
LA MONTÉE
LA VOYANTE
LA FÊTE DE L’ÊTRE SUPRÊME
LA REVANCHE DE ROBESPIERRE
LA SÉQUELLE DE ROBESPIERRE
LA NUIT DU 10
À propos
Robespierre et la «Mère de Dieu» - G. Lenotre
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
G. Lenotre (1855 - 1935), de son vrai nom Louis Léon Théodore Gosselin, est un historien et auteur dramatique français.
Il est l'arrière petit-neveu du jardinier du roi André Le Nôtre. Il est né dans le château de Pépinville situé sur la commune de Richemont, château que son grand-père maternel Nicolas Bertrand a acheté en 1850.
Robespierre et la «Mère de Dieu» :
Résumé :
Sous l'Ancien Régime, Catherine Théot est domestique au couvent des Miramiones à Paris. En 1779, elle déclare être la Vierge ou l'Ève nouvelle.
Emprisonnée à la Bastille, puis enfermée à l'hôpital de la Salpêtrière, elle est libérée en 1782. Elle s'installe rue de la Contrescarpe où elle se fait prophétesse. En 1794, Catherine Théot, qui se prend pour la "Mère de Dieu", annonce l'arrivée d'un Messie, consolateur des pauvres.
Extrait :
La tignasse déchevelée et tombante, le nez évasé, la bouche mince, le regard assuré d’un contremaître vigilant, fier de son métier, et qui, pour s’offrir au crayon du portraitiste, loin de passer son bel habit et sa chemise des dimanches, a gardé sa veste fripée, ouverte sur une cravate commune, nouée en bouffante : tel un dessin de l’an II nous montre le menuisier Duplay, qui approchait alors de la soixantaine.
Venu jeune à Paris de son Gévaudan natal, marié vers 1765 à une honnête fille de Créteil, près de Charenton, Marie-Françoise Vaugeois, un peu plus âgée que lui, à la vérité, mais issue de trois générations de menuisiers, Duplay avait gagné l’aisance par trente années d’ordre et de labeur irréprochable. De son mariage étaient nés cinq enfants, dont quatre filles ; le garçon, prénommé Maurice, comme son père, commençait, en 1790, ses études au collège d’Harcourt. Duplay avait, en outre, recueilli les deux orphelins de son frère, Jacques et Simon, qu’il employait comme ouvriers.
Tout ce petit monde marchait à la baguette : le menuisier, très brave homme, affectait la sévérité d’un père du répertoire ; sa femme, – le modèle des ménagères, – connaissait la valeur du temps et ne tolérait pas qu’on le gaspillât ; ses quatre demoiselles, bien élevées chez les religieuses de la Conception, étaient dressées aux soins domestiques...
Table des Matières :
Robespierre et la « Mère de Dieu »
LA MONTÉE
LA VOYANTE
LA FÊTE DE L’ÊTRE SUPRÊME
LA REVANCHE DE ROBESPIERRE
LA SÉQUELLE DE ROBESPIERRE
LA NUIT DU 10
À propos