Author: | Chtchedrine | ISBN: | 1230001350678 |
Publisher: | HF | Publication: | September 17, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Chtchedrine |
ISBN: | 1230001350678 |
Publisher: | HF |
Publication: | September 17, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extait : Le dicton Traduttore traditore pourrait trouver ici son application, mais non pas dans le sens où il est pris ordinairement.
Le texte russe des trois contes de Chtchédrine, auxquels ces lignes servent de préface, a été suivi aussi fidèlement que possible eu égard à l’extrême différence entre les deux langues.
Peut-être même le lecteur trouvera-t-il ces traductions trop russes et trop peu françaises. Ainsi, les jolies expressions d’amitié petite âme (doúcheneka), petite mère (mátouchka) ont été conservées littéralement.
En d’autres endroits il a fallu cependant s’écarter du texte. Par exemple dans le conte intitulé : LES GÉNÉRAUX ET LE MOUJIK, l’auteur russe dit que ses héros ont été transportés dans une île déserte par ordre du brochet et suivant ma volonté, ce qui est une formule magique empruntée aux contes de fées. En français cette phrase a été traduite ainsi : Par sortilège.
Dans CONSCIENCE PERDUE il y a des plaisanteries portant principalement sur la prononciation vicieuse des Juifs en russe ; j’ai dû les laisser de côté.
Tout bien considéré, j’espère que l’écrivain russe n’a pas trop le droit de crier à la trahison en ce qui concerne ses œuvres.
Quant aux motifs qui m’ont décidé à présenter ces contes au public français, ils s’écartent de ce que le célèbre auteur pourrait supposer, et c’est par là que je le trompe quelque peu.
Généralement quand, de propos délibéré, on se met à traduire les œuvres d’un auteur étranger, c’est qu’on éprouve de l’admiration, de la sympathie pour son talent et pour les productions de son esprit.
Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extait : Le dicton Traduttore traditore pourrait trouver ici son application, mais non pas dans le sens où il est pris ordinairement.
Le texte russe des trois contes de Chtchédrine, auxquels ces lignes servent de préface, a été suivi aussi fidèlement que possible eu égard à l’extrême différence entre les deux langues.
Peut-être même le lecteur trouvera-t-il ces traductions trop russes et trop peu françaises. Ainsi, les jolies expressions d’amitié petite âme (doúcheneka), petite mère (mátouchka) ont été conservées littéralement.
En d’autres endroits il a fallu cependant s’écarter du texte. Par exemple dans le conte intitulé : LES GÉNÉRAUX ET LE MOUJIK, l’auteur russe dit que ses héros ont été transportés dans une île déserte par ordre du brochet et suivant ma volonté, ce qui est une formule magique empruntée aux contes de fées. En français cette phrase a été traduite ainsi : Par sortilège.
Dans CONSCIENCE PERDUE il y a des plaisanteries portant principalement sur la prononciation vicieuse des Juifs en russe ; j’ai dû les laisser de côté.
Tout bien considéré, j’espère que l’écrivain russe n’a pas trop le droit de crier à la trahison en ce qui concerne ses œuvres.
Quant aux motifs qui m’ont décidé à présenter ces contes au public français, ils s’écartent de ce que le célèbre auteur pourrait supposer, et c’est par là que je le trompe quelque peu.
Généralement quand, de propos délibéré, on se met à traduire les œuvres d’un auteur étranger, c’est qu’on éprouve de l’admiration, de la sympathie pour son talent et pour les productions de son esprit.