Author: | Pierre Loti | ISBN: | 1230000288777 |
Publisher: | NA | Publication: | December 30, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Pierre Loti |
ISBN: | 1230000288777 |
Publisher: | NA |
Publication: | December 30, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Encore enfant, Pierre Loti avait rêvé devant les images évocatrices de la cité d'Angkor. Ce n'est que bien longtemps après qu'il réalise son rêve lorsqu'il fait le voyage d'Angkor en 1901 lors d'une escale. Très évocateur, le merveilleux récit de Pierre Loti nous plonge dans les splendeurs de la cité mythique des rois khmers.
Extrait: Je ne sais pas si beaucoup d’hommes ont comme moi depuis l’enfance pressenti toute leur vie. Rien ne m’est arrivé que je n’aie obscurément prévu dès mes premières années.
Les ruines d’Angkor, je me souviens si bien de certain soir d’avril, un peu voilé, où en vision elles m’apparurent ! Cela se passait dans mon « musée » d’enfant, – très petite pièce, en haut de ma maison familiale, où j’avais réuni beaucoup de coquillages, d’oiseaux des îles, d’armes et de parures océaniennes, tout ce qui pouvait me parler des pays lointains. Or il était décidé tout à fait à cette époque, par mes parents, que je resterais près d’eux, que jamais je n’irais courir le monde, comme mon frère aîné qui venait de mourir là-bas en Extrême-Asie.
Encore enfant, Pierre Loti avait rêvé devant les images évocatrices de la cité d'Angkor. Ce n'est que bien longtemps après qu'il réalise son rêve lorsqu'il fait le voyage d'Angkor en 1901 lors d'une escale. Très évocateur, le merveilleux récit de Pierre Loti nous plonge dans les splendeurs de la cité mythique des rois khmers.
Extrait: Je ne sais pas si beaucoup d’hommes ont comme moi depuis l’enfance pressenti toute leur vie. Rien ne m’est arrivé que je n’aie obscurément prévu dès mes premières années.
Les ruines d’Angkor, je me souviens si bien de certain soir d’avril, un peu voilé, où en vision elles m’apparurent ! Cela se passait dans mon « musée » d’enfant, – très petite pièce, en haut de ma maison familiale, où j’avais réuni beaucoup de coquillages, d’oiseaux des îles, d’armes et de parures océaniennes, tout ce qui pouvait me parler des pays lointains. Or il était décidé tout à fait à cette époque, par mes parents, que je resterais près d’eux, que jamais je n’irais courir le monde, comme mon frère aîné qui venait de mourir là-bas en Extrême-Asie.