Author: | Paul Féval | ISBN: | 1230001909029 |
Publisher: | NA | Publication: | September 19, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Paul Féval |
ISBN: | 1230001909029 |
Publisher: | NA |
Publication: | September 19, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre contient une table des matières dynamique. Extrait : Spolette est située à quelques lieues des Apennins et de l’Abruzze ultérieure ; c’est une vieille et noble ville. Une branche de la Nera, petite rivière qui prend sa source dans la montagne, l’égaye par le riant aspect de ses rives ombreuses, et lui donne cette fraîcheur si nécessaire dans les climats du Midi.
Vers le milieu du XVIIe siècle, époque de guerres, de conspirations et d’aventures galantes, Spolette avait un tout autre aspect qu’aujourd’hui. À certains jours elle s’emplissait de soldats et de condottieri, ces partisans qui rappelaient les bandes noires et blanches des Médicis et des Suffolk. D’autres fois, les baladins, les grands seigneurs, les artistes affluaient dans la ville quand le comte feudataire, homme d’âge mûr et de caractère sombre et fantasque, se sentait, par hasard, des velléités de joyeuse humeur, et donnait des fêtes à sa petite cour.
Le comte était un Vitelli de la branche napolitaine, et les Vitelli étaient en ce temps-là de puis-sants seigneurs. Ils tenaient de près aux princes de Mantoue et cousinaient avec les Moncade d’Avalos à qui Urbain Vitelli avait disputé le marquisat de Peschiera. On sait que les Avalos tinrent deux fois en ce siècle la vice-royauté de Naples.
Ercole Vitelli, comte de Spolette, s’intitulait dans ses actes publics prince de Monteleone et sei-gneur d’Ascoli : c’était un des plus riches seigneurs de l’Italie.
S’il habitait l’Ombrie, loin de ses vingt châteaux des Abruzzes et de ses terres opulentes du pays de Naples, c’est qu’une haine de famille le poursuivait sans relâche depuis des années et ne lui laissait point de repos.
Ce livre contient une table des matières dynamique. Extrait : Spolette est située à quelques lieues des Apennins et de l’Abruzze ultérieure ; c’est une vieille et noble ville. Une branche de la Nera, petite rivière qui prend sa source dans la montagne, l’égaye par le riant aspect de ses rives ombreuses, et lui donne cette fraîcheur si nécessaire dans les climats du Midi.
Vers le milieu du XVIIe siècle, époque de guerres, de conspirations et d’aventures galantes, Spolette avait un tout autre aspect qu’aujourd’hui. À certains jours elle s’emplissait de soldats et de condottieri, ces partisans qui rappelaient les bandes noires et blanches des Médicis et des Suffolk. D’autres fois, les baladins, les grands seigneurs, les artistes affluaient dans la ville quand le comte feudataire, homme d’âge mûr et de caractère sombre et fantasque, se sentait, par hasard, des velléités de joyeuse humeur, et donnait des fêtes à sa petite cour.
Le comte était un Vitelli de la branche napolitaine, et les Vitelli étaient en ce temps-là de puis-sants seigneurs. Ils tenaient de près aux princes de Mantoue et cousinaient avec les Moncade d’Avalos à qui Urbain Vitelli avait disputé le marquisat de Peschiera. On sait que les Avalos tinrent deux fois en ce siècle la vice-royauté de Naples.
Ercole Vitelli, comte de Spolette, s’intitulait dans ses actes publics prince de Monteleone et sei-gneur d’Ascoli : c’était un des plus riches seigneurs de l’Italie.
S’il habitait l’Ombrie, loin de ses vingt châteaux des Abruzzes et de ses terres opulentes du pays de Naples, c’est qu’une haine de famille le poursuivait sans relâche depuis des années et ne lui laissait point de repos.