Author: | Judith Gautier | ISBN: | 1230000269540 |
Publisher: | Largau | Publication: | September 21, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Judith Gautier |
ISBN: | 1230000269540 |
Publisher: | Largau |
Publication: | September 21, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait du livre :
Le Nil coulait lentement, dans le silence de la nuit, entraînant le reflet brisé des larges étoiles qui tachaient l’éther obscur du ciel.
Et, pareille à un autre fleuve, une caravane, profitant de la fraîcheur nocturne, cheminait en bon ordre sur l’une des rives.
Parfois, un cri s’élevait, activant l’allure d’une bête de somme ; le claquement d’un fouet déchirait le silence, et le rythme d’un trot momentané sonnait sourdement sur le sable.
La caravane voulait entrer à Oph, la ville royale des Pharaons, avant le lever du soleil ; elle se hâtait, mais déjà le ciel blêmissait, les étoiles s’effaçaient une à une ; les objets apparaissaient, sans couleur encore, mais découpant leurs silhouettes noires sur l’atmosphère éclaircie.
Les chameaux, cambrant leur long col et balançant leurs têtes aux lèvres pendantes, les ânes, disparaissant à demi sous leurs charges et harcelés par leurs conducteurs, les chariots, tirés péniblement par de grands bœufs qui mugissaient par instants, se dégageaient de plus en plus de l’ombre.
Bientôt les ibis roses, qui dormaient un pied dans l’eau, fouettèrent l’air de leurs grandes ailes et étirèrent leurs membres ; des gypaètes s’envolèrent avec des cris aigus, le Nil s’éclaira, en même temps que le ciel, et un faisceau de rayons d’or jaillit de l’horizon oriental.
Pour connaître la suite, achetez ce merveilleux et captivant roman
Extrait du livre :
Le Nil coulait lentement, dans le silence de la nuit, entraînant le reflet brisé des larges étoiles qui tachaient l’éther obscur du ciel.
Et, pareille à un autre fleuve, une caravane, profitant de la fraîcheur nocturne, cheminait en bon ordre sur l’une des rives.
Parfois, un cri s’élevait, activant l’allure d’une bête de somme ; le claquement d’un fouet déchirait le silence, et le rythme d’un trot momentané sonnait sourdement sur le sable.
La caravane voulait entrer à Oph, la ville royale des Pharaons, avant le lever du soleil ; elle se hâtait, mais déjà le ciel blêmissait, les étoiles s’effaçaient une à une ; les objets apparaissaient, sans couleur encore, mais découpant leurs silhouettes noires sur l’atmosphère éclaircie.
Les chameaux, cambrant leur long col et balançant leurs têtes aux lèvres pendantes, les ânes, disparaissant à demi sous leurs charges et harcelés par leurs conducteurs, les chariots, tirés péniblement par de grands bœufs qui mugissaient par instants, se dégageaient de plus en plus de l’ombre.
Bientôt les ibis roses, qui dormaient un pied dans l’eau, fouettèrent l’air de leurs grandes ailes et étirèrent leurs membres ; des gypaètes s’envolèrent avec des cris aigus, le Nil s’éclaira, en même temps que le ciel, et un faisceau de rayons d’or jaillit de l’horizon oriental.
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