Le Cas du docteur Plemen

Mystery & Suspense, Police Procedural, Cozy Mysteries, Thrillers
Cover of the book Le Cas du docteur Plemen by René de Pont-Jest, CP
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Author: René de Pont-Jest ISBN: 1230001827446
Publisher: CP Publication: August 30, 2017
Imprint: Language: French
Author: René de Pont-Jest
ISBN: 1230001827446
Publisher: CP
Publication: August 30, 2017
Imprint:
Language: French

Le lendemain, vers huit heures du matin, au moment où le cocher Dumont et les palefreniers, leur travail terminé, rentraient les voitures dans les remises et les chevaux aux écuries, en même temps que Nicolas, le maître d’hôtel, aidé du valet de pied, rangeaient dans la salle à manger, on entendit un cri d’horreur au premier étage, puis des pas précipités dans le grand escalier, et le valet de chambre de M. Deblain apparut au rez-de-chaussée, pâle, les yeux hagards, se soutenant à la rampe.

— Monsieur… ah ! monsieur, bégayait-il, en s’adressant aux domestiques que le bruit avait attirés dans le vestibule, monsieur est mort, on l’a assassiné ! Vite, bien vite ! Allez chercher M. Plemen !

Sans demander nulle autre explication, car Raymond était adoré de ses gens, Nicolas, épouvanté, s’élança à travers le jardin pour gagner plus rapidement l’hôtel voisin ; mais il revint aussitôt sur ses pas.

Par un hasard malencontreux, la porte de communication était fermée. Il se fit alors ouvrir la porte de la rue et s’en fut chez le docteur.

Là, on lui répondit que M. Plemen était parti pour Paris par le train de sept heures vingt, c’est-à-dire depuis déjà près d’une heure. On ignorait s’il reviendrait le jour même.

Un instant interdit, le maître d’hôtel hésita, puis pensant qu’il ne pouvait rentrer à la maison sans un médecin et se souvenant d’avoir vu souvent à l’hôtel le docteur Magnier, l’un des praticiens les plus honorables de Vermel, il courut chez lui.

Justement M. Magnier ne demeurait qu’à quelques pas plus loin, sur le même boulevard.

Pendant ce temps-là, Pauline, la femme de chambre, effrayée par les cris de Pierre, était allée réveiller sa maîtresse, sans oser lui répéter toutefois ce qu’elle avait entendu, et la jeune femme, après avoir jeté un peignoir sur ses épaules, s’était hâtée de passer chez son mari, en traversant les cabinets de toilette qui séparaient leurs appartements respectifs.

Mais, arrivée dans la chambre de M. Deblain et près de son lit, Rhéa fut saisie d’une telle épouvante, que, pendant quelques secondes, elle demeura comme paralysée.

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Le lendemain, vers huit heures du matin, au moment où le cocher Dumont et les palefreniers, leur travail terminé, rentraient les voitures dans les remises et les chevaux aux écuries, en même temps que Nicolas, le maître d’hôtel, aidé du valet de pied, rangeaient dans la salle à manger, on entendit un cri d’horreur au premier étage, puis des pas précipités dans le grand escalier, et le valet de chambre de M. Deblain apparut au rez-de-chaussée, pâle, les yeux hagards, se soutenant à la rampe.

— Monsieur… ah ! monsieur, bégayait-il, en s’adressant aux domestiques que le bruit avait attirés dans le vestibule, monsieur est mort, on l’a assassiné ! Vite, bien vite ! Allez chercher M. Plemen !

Sans demander nulle autre explication, car Raymond était adoré de ses gens, Nicolas, épouvanté, s’élança à travers le jardin pour gagner plus rapidement l’hôtel voisin ; mais il revint aussitôt sur ses pas.

Par un hasard malencontreux, la porte de communication était fermée. Il se fit alors ouvrir la porte de la rue et s’en fut chez le docteur.

Là, on lui répondit que M. Plemen était parti pour Paris par le train de sept heures vingt, c’est-à-dire depuis déjà près d’une heure. On ignorait s’il reviendrait le jour même.

Un instant interdit, le maître d’hôtel hésita, puis pensant qu’il ne pouvait rentrer à la maison sans un médecin et se souvenant d’avoir vu souvent à l’hôtel le docteur Magnier, l’un des praticiens les plus honorables de Vermel, il courut chez lui.

Justement M. Magnier ne demeurait qu’à quelques pas plus loin, sur le même boulevard.

Pendant ce temps-là, Pauline, la femme de chambre, effrayée par les cris de Pierre, était allée réveiller sa maîtresse, sans oser lui répéter toutefois ce qu’elle avait entendu, et la jeune femme, après avoir jeté un peignoir sur ses épaules, s’était hâtée de passer chez son mari, en traversant les cabinets de toilette qui séparaient leurs appartements respectifs.

Mais, arrivée dans la chambre de M. Deblain et près de son lit, Rhéa fut saisie d’une telle épouvante, que, pendant quelques secondes, elle demeura comme paralysée.

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