Léo Taxil est tour à tour anticlérical, libre-penseur, franc-maçon puis antimaçon, religieux patriote chantant la gloire de Jeanne d’Arc, la bonne Lorraine. Il est une véritable éponge qui boit toutes les humeurs de son époque. Les mystères de la franc-maçonnerie dévoilés publié en 1886 et Le diable au XIXe siècle édité en 1895 s’inspirent de la vogue de l’occultisme et de son roman-phare, Là-bas de Huysmans. Les Français fuient le rationalisme trop terre à terre, ils recherchent l’évasion dans le fantastique, ce qui explique le succès des sociétés rose-croix de la franc-maçonnerie alchimiste qui avait été créée un siècle plus tôt par le comte Cagliostro, et de tout ce qui peut provoquer le frisson. C’est l’époque du spiritisme et du magnétisme auquel Victor Hugo lui-même s’adonnait. L’occasion était trop belle pour manquer de construire une gigantesque mystification littéraire qui utiliserait les ingrédients de l’occultisme : le spiritisme, les messes noires, la franc-maçonnerie, afin de séduire les Français et surtout les catholiques. Léo Taxil a su arriver au bon moment, doté d’un argumentaire d’autant plus efficace qu’il pouvait plaire à une majorité qui ne demandait qu’à être bernée.
Léo Taxil est tour à tour anticlérical, libre-penseur, franc-maçon puis antimaçon, religieux patriote chantant la gloire de Jeanne d’Arc, la bonne Lorraine. Il est une véritable éponge qui boit toutes les humeurs de son époque. Les mystères de la franc-maçonnerie dévoilés publié en 1886 et Le diable au XIXe siècle édité en 1895 s’inspirent de la vogue de l’occultisme et de son roman-phare, Là-bas de Huysmans. Les Français fuient le rationalisme trop terre à terre, ils recherchent l’évasion dans le fantastique, ce qui explique le succès des sociétés rose-croix de la franc-maçonnerie alchimiste qui avait été créée un siècle plus tôt par le comte Cagliostro, et de tout ce qui peut provoquer le frisson. C’est l’époque du spiritisme et du magnétisme auquel Victor Hugo lui-même s’adonnait. L’occasion était trop belle pour manquer de construire une gigantesque mystification littéraire qui utiliserait les ingrédients de l’occultisme : le spiritisme, les messes noires, la franc-maçonnerie, afin de séduire les Français et surtout les catholiques. Léo Taxil a su arriver au bon moment, doté d’un argumentaire d’autant plus efficace qu’il pouvait plaire à une majorité qui ne demandait qu’à être bernée.