Author: | Louis Figuier | ISBN: | 1230001326802 |
Publisher: | Eric HELAN | Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louis Figuier |
ISBN: | 1230001326802 |
Publisher: | Eric HELAN |
Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Depuis 1870, les navires de guerre ne se sont pas moins modifiés que les paquebots à vapeur et les navires de commerce. Dans leur construction, on a renoncé à l’emploi du bois, pour adopter, successivement, le fer et l’acier. Les cuirasses de fer, destinées à protéger les navires contre les boulets ennemis, ont augmenté d’épaisseur et d’étendue, au fur et à mesure que l’artillerie accroissait sa puissance ; la vitesse des navires s’est élevée dans des proportions considérables ; enfin, de nouveaux types de ces navires de guerre ont été créés, parmi lesquels figurent surtout les croiseurs rapides et les torpilleurs.
C’est cette transformation de notre marine militaire que nous avons à décrire ; mais il faut, auparavant, expliquer dans quelles conditions et pour quels motifs cette évolution s’est produite, et faire connaître l’état actuel de notre artillerie de marine, dont les progrès ont été si considérables ; ce qui a eu d’importantes conséquences pour la forme, le revêtement métallique et l’armement de nos grands cuirassés. Nous classerons ensuite les divers types de bâtiments qui entrent dans la composition de notre flotte de guerre, et nous étudierons tour à tour ces divers types.
Après une étude particulière des torpilles et des navires, ou bateaux torpilleurs, puis des nouveaux bateaux sous-marins, nous terminerons en faisant connaître les forces navales militaires des diverses nations des deux mondes.
Dans notre Notice sur les Bâtiments cuirassés, des Merveilles de la science[1], nous avons suivi pas à pas les transformations successives qu’a reçues, dans notre siècle, la marine de guerre, non seulement en France, mais en Europe et en Amérique, et nous avons signalé, depuis la guerre de Crimée jusqu’en 1870, deux phases distinctes de cette évolution vers le progrès : d’abord la substitution de la vapeur à la voile ; puis, l’apparition de la cuirasse de fer et du gigantesque éperon des navires. Nous avons décrit les deux types alors les plus récents de la flotte cuirassée française, c’est-à-dire la frégate cuirassée le Marengo, et la corvette cuirassée l’Alma, construites en 1865...
Depuis 1870, les navires de guerre ne se sont pas moins modifiés que les paquebots à vapeur et les navires de commerce. Dans leur construction, on a renoncé à l’emploi du bois, pour adopter, successivement, le fer et l’acier. Les cuirasses de fer, destinées à protéger les navires contre les boulets ennemis, ont augmenté d’épaisseur et d’étendue, au fur et à mesure que l’artillerie accroissait sa puissance ; la vitesse des navires s’est élevée dans des proportions considérables ; enfin, de nouveaux types de ces navires de guerre ont été créés, parmi lesquels figurent surtout les croiseurs rapides et les torpilleurs.
C’est cette transformation de notre marine militaire que nous avons à décrire ; mais il faut, auparavant, expliquer dans quelles conditions et pour quels motifs cette évolution s’est produite, et faire connaître l’état actuel de notre artillerie de marine, dont les progrès ont été si considérables ; ce qui a eu d’importantes conséquences pour la forme, le revêtement métallique et l’armement de nos grands cuirassés. Nous classerons ensuite les divers types de bâtiments qui entrent dans la composition de notre flotte de guerre, et nous étudierons tour à tour ces divers types.
Après une étude particulière des torpilles et des navires, ou bateaux torpilleurs, puis des nouveaux bateaux sous-marins, nous terminerons en faisant connaître les forces navales militaires des diverses nations des deux mondes.
Dans notre Notice sur les Bâtiments cuirassés, des Merveilles de la science[1], nous avons suivi pas à pas les transformations successives qu’a reçues, dans notre siècle, la marine de guerre, non seulement en France, mais en Europe et en Amérique, et nous avons signalé, depuis la guerre de Crimée jusqu’en 1870, deux phases distinctes de cette évolution vers le progrès : d’abord la substitution de la vapeur à la voile ; puis, l’apparition de la cuirasse de fer et du gigantesque éperon des navires. Nous avons décrit les deux types alors les plus récents de la flotte cuirassée française, c’est-à-dire la frégate cuirassée le Marengo, et la corvette cuirassée l’Alma, construites en 1865...