Les Merveilles de la science/Phares - Supplément

Nonfiction, Science & Nature, Technology, Industrial Technology, Telecommunications
Cover of the book Les Merveilles de la science/Phares - Supplément by Louis Figuier, Eric HELAN
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Author: Louis Figuier ISBN: 1230001329049
Publisher: Eric HELAN Publication: September 1, 2016
Imprint: Language: French
Author: Louis Figuier
ISBN: 1230001329049
Publisher: Eric HELAN
Publication: September 1, 2016
Imprint:
Language: French

La description des phares français et étrangers, avec leur matériel, leurs instruments, leur régime administratif et leur distribution sur notre littoral, a été exposée avec beaucoup d’étendue dans notre Notice sur les Phares, desMerveilles de la science, publiée en 1870[1], Depuis cette époque, aucune innovation, digne d’être signalée, n’a été introduite dans le service général des phares, ni dans la construction des appareils optiques servant au signalement lointain et à la reconnaissance de nos côtes ; mais un progrès sensible a été réalisé dans l’espèce du foyer éclairant. La lumière électrique a été substituée, dans un certain nombre de phares, français et étrangers, à l’huile minérale (pétrole) qui avaient été uniquement employée jusqu’à l’année 1863.

Dans notre Notice sur les Phares, des Merveilles de la science, nous avons consacré un chapitre[2] aux premières applications de la lumière électrique dans les phares, et décrit les appareils électriques et optiques qui ont été installés, en 1863, dans les deux phares du cap de la Hève, au Havre. Cette installation avait été faite surtout pour étudier, par un service pratique et quotidien, les avantages de la lumière électrique dans ce cas spécial. On était alors, en effet, encore incertain sur l’utilité de ce nouveau système d’éclairage des lanternes des phares.

Depuis cette époque, la question a été résolue d’une manière à peu près définitive. Dès l’année 1870, un rapport de M. Quinette de Richemont, ingénieur en chef des ponts et chaussées, sur le résultat des services des phares électriques du cap de la Hève, mettait hors de doute les avantages du nouveau procédé.

D’après ce rapport, les navigateurs étaient unanimes à reconnaître les bons services que leur rendaient les phares électriques. L’augmentation de portée des feux, permettait à bien des navires de continuer leur marche et d’entrer au port la nuit, alors qu’ils n’auraient pas pu le faire avec les phares à l’huile.

Grâce au perfectionnement des appareils, la lumière électrique qui, d’abord, laissait à désirer, par sa mobilité, était arrivée peu à peu à être d’une fixité remarquable. D’autre part, les craintes que l’on avait exprimées a prioriconcernant la délicatesse des régulateurs de la lumière électrique, ne s’étaient pas réalisées. Les extinctions avaient été courtes et peu nombreuses.

Les bons résultats constatés depuis 1870 dans les deux phares électriques du cap de la Hève, ont déterminé l’application de ce même mode d’éclairage à plusieurs phares, français et étrangers. Citons ceux du cap Gris-Nez (Pas-de-Calais), de Planier (Marseille), de la Palmyre (Gironde), de Baleville (île de Ré), de Calais, de Dunkerque et de l’Ailly (France) ; en Angleterre celui du cap Lizard ; en Russie, ceux d’Odessa et de Cronstadt ; en Égypte, celui de Port-Saïd ; au Brésil, celui de Bazza ; en Portugal, celui de Roccas...

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La description des phares français et étrangers, avec leur matériel, leurs instruments, leur régime administratif et leur distribution sur notre littoral, a été exposée avec beaucoup d’étendue dans notre Notice sur les Phares, desMerveilles de la science, publiée en 1870[1], Depuis cette époque, aucune innovation, digne d’être signalée, n’a été introduite dans le service général des phares, ni dans la construction des appareils optiques servant au signalement lointain et à la reconnaissance de nos côtes ; mais un progrès sensible a été réalisé dans l’espèce du foyer éclairant. La lumière électrique a été substituée, dans un certain nombre de phares, français et étrangers, à l’huile minérale (pétrole) qui avaient été uniquement employée jusqu’à l’année 1863.

Dans notre Notice sur les Phares, des Merveilles de la science, nous avons consacré un chapitre[2] aux premières applications de la lumière électrique dans les phares, et décrit les appareils électriques et optiques qui ont été installés, en 1863, dans les deux phares du cap de la Hève, au Havre. Cette installation avait été faite surtout pour étudier, par un service pratique et quotidien, les avantages de la lumière électrique dans ce cas spécial. On était alors, en effet, encore incertain sur l’utilité de ce nouveau système d’éclairage des lanternes des phares.

Depuis cette époque, la question a été résolue d’une manière à peu près définitive. Dès l’année 1870, un rapport de M. Quinette de Richemont, ingénieur en chef des ponts et chaussées, sur le résultat des services des phares électriques du cap de la Hève, mettait hors de doute les avantages du nouveau procédé.

D’après ce rapport, les navigateurs étaient unanimes à reconnaître les bons services que leur rendaient les phares électriques. L’augmentation de portée des feux, permettait à bien des navires de continuer leur marche et d’entrer au port la nuit, alors qu’ils n’auraient pas pu le faire avec les phares à l’huile.

Grâce au perfectionnement des appareils, la lumière électrique qui, d’abord, laissait à désirer, par sa mobilité, était arrivée peu à peu à être d’une fixité remarquable. D’autre part, les craintes que l’on avait exprimées a prioriconcernant la délicatesse des régulateurs de la lumière électrique, ne s’étaient pas réalisées. Les extinctions avaient été courtes et peu nombreuses.

Les bons résultats constatés depuis 1870 dans les deux phares électriques du cap de la Hève, ont déterminé l’application de ce même mode d’éclairage à plusieurs phares, français et étrangers. Citons ceux du cap Gris-Nez (Pas-de-Calais), de Planier (Marseille), de la Palmyre (Gironde), de Baleville (île de Ré), de Calais, de Dunkerque et de l’Ailly (France) ; en Angleterre celui du cap Lizard ; en Russie, ceux d’Odessa et de Cronstadt ; en Égypte, celui de Port-Saïd ; au Brésil, celui de Bazza ; en Portugal, celui de Roccas...

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