Author: | Louis Figuier | ISBN: | 1230001317978 |
Publisher: | Eric HELAN | Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louis Figuier |
ISBN: | 1230001317978 |
Publisher: | Eric HELAN |
Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Nous n’avons encore parlé que des télégraphes électriques établis sur la terre ; nous n’avons considéré jusqu’ici que ces fils métalliques élevés dans l’espace, et soutenus par des supports isolants, au milieu de l’air, qui est par lui-même mauvais conducteur de l’électricité. Il nous reste à faire connaître l’entreprise extraordinaire qui a eu pour résultat de créer des communications du même genre à travers la mer, c’est-à-dire au milieu de la substance la plus susceptible, en raison de son extrême conductibilité, de disséminer le fluide électrique. Considérée longtemps comme un beau rêve, cette œuvre glorieuse a été enfin réalisée avec un complet bonheur, et maintenant plusieurs contrées, séparées les unes des autres par la mer, sur une distance considérable, sont en relation électrique continue, et correspondent d’une manière instantanée, comme si elles n’étaient séparées que par un intervalle de quelques lieues. C’est le tableau de cette nouvelle et incomparable merveille de la science contemporaine, que nous avons maintenant à retracer.
La théorie démontrait qu’il serait possible d’établir des communications électriques au sein même des eaux douces ou salées. Quelle que soit la conductibilité électrique de l’eau chargée de sels qui occupe le bassin des mers, un fil métallique n’a besoin pour la franchir, sans perdre l’électricité qui le parcourt, que d’être revêtu sur toute son étendue, d’une enveloppe isolante. Mais les difficultés pratiques étaient immenses pour la réalisation de ce projet, car les substances de nature à servir de fourreau isolateur, étaient toutes d’un prix élevé ou trop cassantes. Le caoutchouc, excellent isolateur de l’électricité, avait l’inconvénient d’être cher et de s’altérer promptement au milieu de l’eau...
Nous n’avons encore parlé que des télégraphes électriques établis sur la terre ; nous n’avons considéré jusqu’ici que ces fils métalliques élevés dans l’espace, et soutenus par des supports isolants, au milieu de l’air, qui est par lui-même mauvais conducteur de l’électricité. Il nous reste à faire connaître l’entreprise extraordinaire qui a eu pour résultat de créer des communications du même genre à travers la mer, c’est-à-dire au milieu de la substance la plus susceptible, en raison de son extrême conductibilité, de disséminer le fluide électrique. Considérée longtemps comme un beau rêve, cette œuvre glorieuse a été enfin réalisée avec un complet bonheur, et maintenant plusieurs contrées, séparées les unes des autres par la mer, sur une distance considérable, sont en relation électrique continue, et correspondent d’une manière instantanée, comme si elles n’étaient séparées que par un intervalle de quelques lieues. C’est le tableau de cette nouvelle et incomparable merveille de la science contemporaine, que nous avons maintenant à retracer.
La théorie démontrait qu’il serait possible d’établir des communications électriques au sein même des eaux douces ou salées. Quelle que soit la conductibilité électrique de l’eau chargée de sels qui occupe le bassin des mers, un fil métallique n’a besoin pour la franchir, sans perdre l’électricité qui le parcourt, que d’être revêtu sur toute son étendue, d’une enveloppe isolante. Mais les difficultés pratiques étaient immenses pour la réalisation de ce projet, car les substances de nature à servir de fourreau isolateur, étaient toutes d’un prix élevé ou trop cassantes. Le caoutchouc, excellent isolateur de l’électricité, avait l’inconvénient d’être cher et de s’altérer promptement au milieu de l’eau...