Author: | Eugène SUE | ISBN: | 1230001941951 |
Publisher: | NA | Publication: | September 29, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Eugène SUE |
ISBN: | 1230001941951 |
Publisher: | NA |
Publication: | September 29, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre contient une table des matières dynamique version illustrée. Martin, abandonné dès son plus jeune âge par son père, un comte autoritaire, dépravé, sans cœur, connaîtra la vie des enfants trouvés de cette époque. Mais grâce à son bon fond, il surmontera sa vie cauchemardesque, et retrouvera son père. Épilogue très moral... Eugène Sue nous expose dans ces quatre volumes sa thèse socialiste, dénonce l'affreuse misère des travailleurs et nous décrit de manière peu flatteuse la classe des nantis.
Extrait :
Ce livre contient une table des matières dynamique version illustrée. Martin, abandonné dès son plus jeune âge par son père, un comte autoritaire, dépravé, sans cœur, connaîtra la vie des enfants trouvés de cette époque. Mais grâce à son bon fond, il surmontera sa vie cauchemardesque, et retrouvera son père. Épilogue très moral... Eugène Sue nous expose dans ces quatre volumes sa thèse socialiste, dénonce l'affreuse misère des travailleurs et nous décrit de manière peu flatteuse la classe des nantis.
Extrait : J'éprouvais autant de honte que d’humiliation à accepter l’offre du cul-de-jatte, mais j’avais faim.
Au bout de quelques pas, le bandit passa familièrement son bras sous le mien. Ce contact me fit tressaillir, je me dégageai brusquement.
— Que diable as-tu ? – me demanda le cul-de-jatte, surpris de mon mouvement.
— Je ne veux pas vous donner le bras.
— Comment ? … à un camarade ?
— Je ne suis pas votre camarade.
— Je te paye à déjeuner… et tu n’es pas mon camarade ? Ah çà… est-ce que tu serais fier ? Alors, bonjour, je n’aime pas les fiers…
— Je ne suis pas fier… dis-je en hésitant.
— Alors donne-moi le bras…
Et il me fallut prendre le bras de ce misérable ; je baissai la tête, écrasé de honte. Un moment j’eus la pensée d’abandonner cet homme ; mais je sentais de plus en plus les douloureux vertiges que cause le besoin de manger depuis longtemps inassouvi ; mes forces, soutenues jusqu’alors par une surexcitation fébrile
Ce livre contient une table des matières dynamique version illustrée. Martin, abandonné dès son plus jeune âge par son père, un comte autoritaire, dépravé, sans cœur, connaîtra la vie des enfants trouvés de cette époque. Mais grâce à son bon fond, il surmontera sa vie cauchemardesque, et retrouvera son père. Épilogue très moral... Eugène Sue nous expose dans ces quatre volumes sa thèse socialiste, dénonce l'affreuse misère des travailleurs et nous décrit de manière peu flatteuse la classe des nantis.
Extrait :
Ce livre contient une table des matières dynamique version illustrée. Martin, abandonné dès son plus jeune âge par son père, un comte autoritaire, dépravé, sans cœur, connaîtra la vie des enfants trouvés de cette époque. Mais grâce à son bon fond, il surmontera sa vie cauchemardesque, et retrouvera son père. Épilogue très moral... Eugène Sue nous expose dans ces quatre volumes sa thèse socialiste, dénonce l'affreuse misère des travailleurs et nous décrit de manière peu flatteuse la classe des nantis.
Extrait : J'éprouvais autant de honte que d’humiliation à accepter l’offre du cul-de-jatte, mais j’avais faim.
Au bout de quelques pas, le bandit passa familièrement son bras sous le mien. Ce contact me fit tressaillir, je me dégageai brusquement.
— Que diable as-tu ? – me demanda le cul-de-jatte, surpris de mon mouvement.
— Je ne veux pas vous donner le bras.
— Comment ? … à un camarade ?
— Je ne suis pas votre camarade.
— Je te paye à déjeuner… et tu n’es pas mon camarade ? Ah çà… est-ce que tu serais fier ? Alors, bonjour, je n’aime pas les fiers…
— Je ne suis pas fier… dis-je en hésitant.
— Alors donne-moi le bras…
Et il me fallut prendre le bras de ce misérable ; je baissai la tête, écrasé de honte. Un moment j’eus la pensée d’abandonner cet homme ; mais je sentais de plus en plus les douloureux vertiges que cause le besoin de manger depuis longtemps inassouvi ; mes forces, soutenues jusqu’alors par une surexcitation fébrile